Je suis Houphouët, tu l’es, ils le sont tous d’ailleurs. Mais enfin pourquoi ?


Son excellence le Bélier de Yamoussoukro. Boigny, bâtisseur de cette jeune nation. Il a marqué son pays par son charisme. Certains ont parlé de sa vision, sa détermination, son caractère de rassembleur qui a fait de la Côte d’Ivoire ce qu’elle a été.

Ainsi, tous se relayant à cette tribune présidentielle ont compris, peut-être un peu trop tard pour d’autres, que seul son nom suffit pour bénéficier du suffrage universel et à l’adhérence à vie au trône.

Non, je ne pense pas que ce soit malédiction quand bien même, Gilles Legardinier clame qu’à toujours vouloir ressembler aux autres pour se sentir intégré, on finit par sacrifier beaucoup trop de soi.

C’est le don de soi, le sacrifice nécessaire pour l’intérêt de la nation. Ce que veut faire croire au peuple tous ceux se réclamant dignes héritiers du père fondateur de la nation ivoirienne. Démagogie certes, bien loin de leurs prétentions.

Je serais clément et ne dirais point qu’à toujours vouloir ressembler au maître, on ne ressemble plus à rien finalement. Comme dit Gabriel García Márquez, lorsqu’un homme commence à ressembler à son père c’est qu’il commence à vieillir.

Houphouët a marqué et continue de marquer la Côte d’Ivoire. Cependant, noble sera à chacun d’affirmer sa propre identité politique pour une nation qui ne saura que bénéficier d’une différence, une alternance à sa tête. Riche justement parce que différent.

Kakou Nda

 

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