Abidjan 26-9-2016 (lepointsur.com) Réunis au sein de  la Coordination des enseignants non intégrés de Côte d’Ivoire(Cnevci), les ex-enseignants volontaires disent  être les grands oubliés dans le processus d’intégration dans la post crise militaro-politique.

Intégration et Indemnisation des victimes de guerre : des enseignants volontaires de Bouaké sollicitent l’appui de la Conariv#Education

Estiment avoir contribué à la sauvegarde des acquis du système éducatif dans les zones ex-Cno, ils souhaitent l’implication de Monseigneur Ahouana Siméon, président de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes de Guerre pour l’intégration  et l’indemnisation de leurs camarades laissés pour compte.

Le 22 septembre 2016, au sortir d’une audience avec des responsables locaux de la Conariv, Milogo Mohamed, secrétaire général adjoint de ladite coordination, qui avait à ses côtés  plusieurs  de ses camardes, a dit être venu s’imprégner de l’évolution de leurs  dossiers.

Pour le porte- parole des enseignants volontaires, à ce jour, environ 5000 d’entre eux n’ont pas encore trouvé de satisfaction à leurs doléances.

«Sur les 5000 que compte notre coordination, 2000 enseignants remplissent les critères de recrutement et 3000 autres, n’atteignant  pas la limite d’âge de recrutement devraient être pris en compte dans le processus d’indemnisation des victimes de guerre », a-t-il fait remarquer.

Il souhaite le concours  du président de la Conariv auprès  du Président de la république de Côte d’Ivoire pour la résolution définitive de cette question.

Milogo et ses camarades disent privilégier la voie du dialogue et de la négociation pour obtenir gain de cause.

« Nous sommes animés d’un esprit pacifique, contrairement à ce qui pourrait se dire à notre sujet de vouloir débrayer. Nous ne sommes pas dans cette logigue ; car nous faisons confiance à nos autorités », a -t – il rassuré .

Simon Debamela, correspondant

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