ECHOS DES REGIONS

Installation du Sous-préfet de Yorodougou : Le foncier rural et la sécurité en ligne de mire


Les populations de la sous-préfecture de Yorodougou n’ont pas attendu longtemps pour informer le tout nouveau responsable administratif, installé récemment, sur les difficultés qui minent leur quotidien.

A gauche, le Préfet de Biankouma venu officiellement installer le Sous-préfet de Yorodougou.

A gauche, le Préfet de Biankouma venu officiellement installer le Sous-préfet de Yorodougou à droite.

Par la voix de leur porte parole Bertine Tiémoko, plusieurs situations malencontreuses ont été passées au peigne fin de sorte à

éviter avec l’arrivée du nouveau Sous-préfet Djolo Mathurin. Même si pour elle, la circonscription de Yorodougou regorge de potentialités au plan économique, la porte-parole des populations a souhaité de statuer sur le foncier rural et le problème de l’insécurité qui constituent un véritable casse tête pour les cadres et habitants du canton  »Pepley ».

Parlant du foncier, Bertine Tiemoko a longuement interpellé les gouvernants sur la situation de la circonscription de Yorodougou. A en croire l’enseignante de profession, l’occupation anarchique et illicite des forêts par les populations allogènes inquiètent cadres et populations de la sous-préfecture.

C’est pourquoi elle a souhaité que la présence du sous-préfet puisse désormais régler cette situation qui prend chaque jour de l’ampleur à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

Quant à la sécurité qui fait partie des chapelets des préoccupations, elle a souligné, tenant compte sa position géographique, 32 Km de Biankouma et 34 Km de Sipilou, que la sous-préfecture Yorodougou devrait normalement avoir une brigade de gendarmerie, voire un commissariat de police.

« Cela évitera le banditisme grandissant dans le département de Sipilou » a-t-elle souhaité. En ce qui concerne la cohésion dans sa sous-préfecture, Tiémoko Bertine, au nom de ses pairs, a salué les efforts fournit par M. Djolo Mathurin.

Elle a dit compter sur lui l’union des fils et filles des 7 localités de la tribu Pépley et a aussi souhaité que l’Etat jette un regard sur les problèmes des infrastructures routières, éducatives, sanitaires, adduction en eau potable, électrification et autres.

La porte-parole des populations s’est surtout penchée sur le problème de non déclaration des enfants en âge d’aller à l’école. Aussi s’est-elle réjouie de l’arrivée de l’autorité administrative.

David Guegon dans le Tonkpi.

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