Insécurité : Abobo, la commune la plus sécurisée d’Abidjan #Microbes
lepointsur.com (Abidjan, le 24-7-2015) Depuis quelque temps, la commune d’Abobo, réputé pour son insécurité est en passe de devenir la plus sécurisée du District d’Abidjan. Une observation qui saute aux yeux depuis que le phénomène des ‘’microbes’’ est apparu à Abidjan. En effet, eu égard à la démission des forces de l’ordre face au fléau qui gagnait en intensité, les populations ont décidé de prendre leur responsabilité en faisant leur propre sécurité, vis-à-vis de cette horde d’adolescents qui n’épargnaient personne sur leur chemin.
Expérimentant la méthode selon laquelle ‘’la violence tue la violence’’, l’un de ces ‘’microbes’’ a été arrêté puis passé à tabac avant d’être récemment exécuté en public. Une sévère mise en garde à tous ceux qui oseraient s’aventurer sur la voie du crime. Quand bien même, selon la loi ivoirienne, personne n’a le droit de se faire justice, les populations d’Abobo ont décidé d’affronter les jeunes criminels. Depuis, la thérapie a donné des résultats probants.
La commune n’enregistre presque plus d’agression comme cela était le cas dans un passé récent avant le sévère avertissement. Naturellement, n’ayant plus la possibilité d’opérer sur place à Abobo, ces délinquants d’une autre époque se sont déportés dans plusieurs autres communes du District d’Abidjan. Notamment Yopougon où la nommée M.T a passé des moments difficiles, jeudi 23 juillet 2015 aux environs de 22h.
Tranquille à bord du véhicule qui la conduisait, elle est surprise par un groupe de jeunes sortis brusquement sur son côté. Sans être inquiétés en plein carrefour Saguidiba, ces derniers ont immédiatement brisé la vitre du véhicule qui les séparait d’elle. Blessée et apeurée, ils lui ont arraché son sac à main contenant des objets de valeur. Une scène qui avait tout l’air d’un film western en pleine ville d’Abidjan. Mieux, dans le quartier de Wassakara, toujours à Yopougon, des jours bien avant, un jeune étudiant venu rendre visite à des amis a eu le bras tranché à la machette par des agresseurs sortis de la pénombre pour lui réclamer son téléphone portable.
Au regard de tout ce qui précède, bien qu’aux antipodes de la légalité, l’exemple abobolais est à saluer. Mieux, il doit inspirer les populations des autres communes d’Abidjan, pour faire échec aux actes répréhensibles de ces délinquants et autres agresseurs qui pullulent dans les différents quartiers du District d’Abidjan et de l’intérieur du pays, où le phénomène est en train de prendre forme progressivement.
E.A
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