CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 17-8-2017) Les habitants de Diabo, localité située à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bouaké, sont en proie ces derniers jours à une vague d’insécurité. Des bandits de tout acabit ont décidé de troubler la quiétude de ces braves populations en y opérant des agressions dans plusieurs foyers.

Un coup de fil anonyme fait état de ce que les malfrats opèrent par le bouclage de toutes. Empêchant les populations de vaquer à leurs occupations. Cette thèse est soutenue par les autorités qui indiquent le mode opératoire des bandits a tout l’air dune prise en otage. « Les agressions sont fréquentes ici à Diabo. Casses de portes, agressions à domicile, vols de motos des fonctionnaires sont devenus le lot quotidien de la population qui en souffre énormément », fait savoir une autorité sous le couvert de l’anonymat.

Joint au téléphone, une autorité municipale confirme la situation d’insécurité à Diabo. « Il faut dire que cela fait pratiquement un mois que les fonctionnaires de la ville de Diabo sont visités par des individus qui agiraient peut-être sous l’effet de la drogue. Ils viennent opérer nuitamment et s’adonnent à des vols de motos appartenant à ces agents de l’Etat. C’est  malheureux, car au moins 4 d’entre eux en ont déjà payés les frais. » Fait-il savoir.

Face à la récurrence des faits, la brigade de gendarmerie de Botro a été alertée mais depuis les gendarmes n’ont jusque-là pas réussi à freiner l’élan des agresseurs. « Nous avions sollicité l’appui du  Centre de Commandement et de Décisions Opérationnelles (CCDO), un des responsables nous a fait savoir qu’ils étaient en formation et qu’après la fête de l’indépendance une opération serait menée », avoue l’élu de la collectivité.

Simon Debamela, à Bouaké

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