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[Inscription des jeunes et des femmes sur la liste électorale dans le Cavally et le Guémon/Un responsable de la CEI prévient] « Il y a du chemin à parcourir »


Duékoué, le 24-11-2022 (lepointsur.com) La Commission Électorale Indépendante (CEI) a organisé le jeudi 17 novembre 2022, à la préfecture de Duékoué, dans la Région du Guémon, une activité de sensibilisation des populations cosmopolites qui peuplent cette localité afin qu’elles s’inscrivent massivement sur la liste électorale en prélude des prochaines échéances électorales en Côte d’Ivoire. Un message typiquement adressé aux femmes et aux jeunes qui ont respectivement de faibles ratios : 48 pourcent et le 1/3 de la population. C’est fort de cela que Monsieur Fernand Julien Gauze, commissaire central CEI et superviseur des Régions du Cavally et du Guémon invite incessamment cette frange de la population ivoirienne à se bousculer pour changer le paysage électoral en Côte d’Ivoire. Au passage, il a fait une lumière sur la question de l’inscription numérique, toujours, dans le cadre de ce processus électoral en Côte d’Ivoire. Interview…!

A quoi répond l’organisation de l’activité qui nous réunis ici ce17 novembre 2022, à quelques jours du démarrage effectif de l’opération de révision de la liste électorale en Côte d’Ivoire ?  

Cette activité survient juste après la cérémonie de la commémoration de la 26e journée nationale de la paix et de la réconciliation en Côte d’Ivoire et plus particulièrement dans la Région du Guémon, où les uns et les autres se sont réunis pour faire le serment du pardon, d’oublier et de s’inscrire dans la dynamique de la réunification de notre Nation. Je voudrais me joindre humblement au gouvernement ivoirien et aux élus pour dire Yako (ndlr : mot de la langue Akan qui signifie pardon en français) aux populations cosmopolites qui peuplent la Côte d’Ivoire et plus particulièrement de la Région du Guémon. Lesquelles j’invite ici résolument à aller de l’avant pour bâtir une nouvelle Côte d’Ivoire. Cette activité faut-il le dire, s’inscrit dans notre volonté de sensibiliser les uns et les autres à participer au processus électoral en Côte d’Ivoire, de façon inclusive.

A qui s’adressent les inscriptions numériques sur la liste électorale en Côte d’Ivoire ?

C’est une opération qui est d’actualité en Côte d’Ivoire. Elle s’adresse uniquement à une catégorie d’électeurs qui sont déjà inscrits sur la liste électorale et qui veulent changer de domicile.

Quelle est la place des médias dans le processus de sensibilisation des populations étant donné que vous n’en avez pas fait cas du tout ?

La presse occupe une place centrale. C’est pourquoi avant de démarrer tout le processus électoral, il y a eu des rencontres thématiques entre la CEI et un certain nombre d’organisations, au nombre desquelles figurent les médias. Lesquels médias ont pour mission fondamentale de relayer au mieux les messages de la CEI auprès de toutes les couches socio-professionnelles en Côte d’Ivoire. Les interviews accordées par le président de la CEI aux différents organes de presse témoignent dès lors du fait que nous n’avons jamais négligé un seul organe de presse exerçant en Côte d’Ivoire.

C’est pourquoi, au plan local, nous avons d’ailleurs pour consigne de nous appuyer sur vos différents organes pour véhiculer nos messages auprès des populations.

Vos attentes des populations cosmopolites qui peuplent la Région du Guémon et plus particulièrement des autres Régions de la Côte d’Ivoire.

Au travers l’organisation de cette activité, nous voudrions bien inviter les populations à ne pas demeurer dans les critiques. Il faudrait qu’elles s’inscrivent massivement sur la liste électorale afin de changer le paysage électoral. Nous demandons aux femmes de se mobiliser véritablement car, leur ratio actuel est de 48% par rapport aux hommes qui est de 52%. Idem pour les jeunes qui ne représentent que le 1/3 des 7 millions de personnes inscrites soient 2 millions 600 mille. Le défi à relever par tous est grand. Il y a donc beaucoup de champ à parcourir pour que les femmes égalent les hommes et, pour que, les jeunes arrivent à manifester leur majorité dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.

Propos retranscrits par Laine Gonkanou, correspondant régional

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