[Indénié-Djuablin Festival/2è Edition] Plus de 10.000 festivaliers attendus du 20 au 26 décembre à Abengourou
Abidjan, le 15-12-2021 (lepointsur.com) Durant cinq (05) jours, du 22 au 26 décembre 2021, 10.000 festivaliers sont attendus à Abengourou, chef-lieu de région à la ‘’ Place de la République ‘’, à l’occasion de la 2è édition de l’Indénié-Djuablin Festival. Un festival placé sous le thème : ‘’ Jeunesse, acteur du développement culturel, touristique et économique ‘’.
Cette information nous a été livrée le vendredi 10 décembre 2021 à la Cour Royale, par la présidente de la Fondation Indénié-Djuablin arts et culture (FIDAC), Diana Kouadio, au cours d’une conférence de presse de lancement dudit festival.
Selon la présidente de la Fondation Indénié-Djuablin Arts et Culture (FIDAC), Kouadio Diana, par ailleurs initiatrice de l’Indénié-Djuablin Festival, l’objectif de cet événement est de redynamiser l’activité culturelle et touristique de la région, valoriser certains faits culturels Agni en minorité et surtout faire d’Abengourou une destination privilégiée pendant ces 5 jours.
Un festival sous le symbole des retrouvailles après deux ans de séparation avec le public sera une belle occasion de faire du tourisme local avec de nombreuses activités dont des panels, des formations clefs en main pour aider à l’initiation des projets personnels de travail et de vie, inspirés de nos cultures. Mais aussi, découverte de curiosité et attraits touristiques, dégustation culinaire locale, concours Awoulaba, animations folkloriques et concert, le tout clôturé par une œuvre sociale à réaliser pour ladite région sont les temps forts de cette 2ème édition de ce grand rendez-vous culturel annuel.
La particularité de ce festival survient dans l’engagement de la part des organisateurs à travers l’action sociale. Il s’agira de doter la Fondation FIDAC d’un siège, incubateur d’entreprises et accélérateur de startup afin d’accompagnement de projets des jeunes et des femmes de la région de l’Indénié Djuablin tout en apportant un appui en matière l’hébergement, la formation, le conseil et de recherche de financement pour les projets d’impacts social avéré.
Toutefois, elle a réitéré ses sincères remerciements à EL HADJ SERME Karim, parrain de cette 2e édition de ‘’ L’Indénié-Djuablin Festival ‘’ qui a accepté de l’accompagner dans cette aventure pour le développement de la région et surtout pour sa confiance mise en la Fondation FIDAC.
‘’ Eh oui ! Jeunes hommes et femmes de l’Indénié Djuablin, c’est surtout pour nous qu’est organisé ce Festival, car nous avons la lourde responsabilité de préserver et perpétuer, à l’instar de nos parents ici présents, non seulement cet héritage que leur ont légué nos ancêtres, mais également de jouir de ses fruits si nous décidons de participer activement à « L’Indénié-Djuablin Festival » ‘’, a-t-elle recommandé.
A l’en croire, ‘’ l’Indénié-Djuablin Festival ‘’ parce qu’il est temps que l’on cesse de percevoir nos arts, nos cultures, nos pratiques ancestrales seulement sous une dimension festive ou exhibitionniste, alors qu’ils constituent une matrice de ressources technologiques, scientifiques, artistiques, etc., exploitables à stimuler des initiatives entrepreneuriales et l’innovation pour l’épanouissement de la société actuelle et future.
Représentant le sénateur-maire, Amoikon Kouakou Banga, le Conseiller municipal Coulibaly, exhorte toute la jeunesse, hommes et femmes à venir massivement s’approprier ce festival afin de se replonger dans la pure tradition et culture. Et le maire en personne remettra la clé de la ville à tous les festivaliers qui viendront prendre part à cet évènement.
Tous, n’ont pas voulu se faire raconter cet événement de grande envergure. A preuve, bénéficiant de l’appui institutionnel du ministère du tourisme et des loisirs et celui de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, ces différents ministères étaient fortement représentés par leurs directions régionales respectives.
Notons que la cérémonie d’ouverture officielle aura lieu le jeudi 23 décembre 2021 à la Cour Royale d’Abengourou.
Médard KOFFI