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Indemnisation des victimes des déchets toxiques/ Quand le ministère de l’Intérieur s’en mêle #déchetstoxiques


– Le faux combat de la Direction Générale de l’Administration du Territoire

Abidjan, 15-02-16 (lepointsur.com)- La justice et les autorités ivoiriennes se pencheront-elles un jour sur le fonds concernant l’indemnisation des victimes des déchets toxiques et autres personnalités dont les affaires liées à la pollution environnementale du mois d’août 2009 continue d’alimenter les conversations ? Le président du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-ci), Charles Koffi Hanon ne démord pas.

UNE DECEHTS TOXIQUESAprès avoir dénoncé « la forfaiture judiciaire » greffée dans la décision du tribunal faisant état de ce qu’il n’avait ni qualité pour représenter l’association qu’il a l’honneur de présider devant le tribunal,  encore moins représenter les victimes des déchets toxiques. La question de l’agreement refait surface. En effet, l’argument du défaut de qualité le concernant, avancé  par le tribunal  à l’égard des victimes dont il est le représentant légal  procède selon lui, « d’une cabale savamment ourdie par le ministère de l’Intérieur en complicité avec une certaine hiérarchie Judiciaire bénéficiaire  des fonds détournés ».

Il s’agit de l’indemnisation de plus de 6500 victimes des déchets toxiques par l’Etat de Côte d’Ivoire, dont la somme de plus de 4 milliards Fcfa a été détournée par Koné Cheick Oumar et autres condamnés à 20 ans d’emprisonnement ferme en audience du 13 janvier 2015, par la chambre des délits économiques du tribunal correctionnel de 1ère instance d’Abidjan-Plateau (Côte d’Ivoire). La délivrance de l’agrément au Réseau national pour la défense des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-ci) par la Direction de l’administration du territoire (Dat) est le nœud gordien.

« Sinon, comment comprendre que ledit agreement qui devait être délivré depuis janvier 2012 dans une première décision sur notre affaire intervenue le 13 Janvier 2015 ce, en dépit de plusieurs relances faites au Directeur Général de l’Administration du Territoire (DGAT) et manifestations audit lieu à cet effet sont demeurées vaines ? » s’interroge Charles Koffi Hanon. Non sans justifier lui-même ce qu’il constate : « Pire, à l’occasion desdites manifestations, les victimes à la demande du Directeur Général  de la DGAT ont été prises à partie par des contingents impressionnants de forces de l’ordre  comme en période de guerre ce, pour un simple agreement alors que toutes les autres associations du même type qui n’ont initié aucune procédure mettant en cause certaines autorités du régime actuel et qui ont déposé leur dossier avant le nôtre ont déjà reçu le leur« .

Au regard de ce qui précède, le Renadvidet-ci, conformément à l’article 20   du code de procédure civile ivoirien a commis l’avocat Me Diavatché Pierre qui s’est constitué partie civile pour toutes les victimes concernées par le préjudice suscité au travers d’une lettre de constitution en date du 04 avril 2012. Ce que rejettent du revers de la main tous ceux qui ont le dossier d’indemnisation des victimes des déchets toxiques du  Réseau national pour la défense des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire.

Kpan Charles

 

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