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Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité aux militaires/ « Restez raisonnables »


Hamed Bakayoko, ministre d'Etat ministre de l'Intérieur de la Sécurité (Ph:Dr)

Hamed Bakayoko, ministre d’Etat ministre de l’Intérieur de la Sécurité (Ph:Dr)

Abidjan, le 19-11-14 (lepointsur.com)-Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko est intervenu mardi 18 Novembre 2014 sur les antennes de la Télévision Nationale de Côte d’Ivoire (RTI1), au journal télévisé de 20 heures. Voici en substance les grandes lignes abordées quant aux soulèvements des militaires sur toute l’étendue du territoire ivoirien, mardi 18 novembre 2014.

Situation sécuritaire

Je suis sur ce plateau pour dire que leur message a été entendu, le Président de la République qui les a compris, ensuite sa réponse quant à cette préoccupation est positive. Dire aux populations que le calme est revenu. Nous allons dès mercredi 19 novembre 2014, dans le cadre des discussions avec les représentants de ces jeunes-là, travailler concrètement sur les modalités d’exécutions des différentes mesures qui ont été par le Président de la République pour faire droit à leurs préoccupations.

Engagement d’un dialogue direct

Il ressort de ces négociations qu’il y a deux grandes préoccupations. Un groupe de militaires, ils sont 575 qui ont été intégrés dans l’Armée en 2011, qui demandaient la prise en compte de leurs arriérés de soldes à compter de 2009. La réponse est positive, en fin novembre 2014, ils auront une moitié en fin décembre 2014, ils auront l’autre moitié.

Nous avons parlé avec les représentants des jeunes. Que ce soit d’Abobo, Bouaké, Korhogo, et même de Daloa nous avons été en contact avec le chef de corps. Il ressort de ces négociations qu’il y a deux grandes préoccupations. Un groupe de militaires, ils sont 575 qui ont été intégrés dans l’Armée en 2011, qui demandaient la prise en compte de leurs arriérés de soldes à compter de 2009. La réponse est positive, en fin novembre 2014, ils auront une moitié en fin décembre 2014, ils auront l’autre moitié.

Les deux cas de militaires

Le Président n’était pas très content de savoir que cette question qui était prévue par les accords de Ouagadougou depuis, 2009, n’ait pas été traitée et exécutée.

L’autre groupe, le plus important, composé de caporaux au nombre de 8.400 dont les arriérés de soldes court à compter de 2009, la réponse est claire, nette et positive. Il reste de voir avec eux, les modalités d’exécution. Le Président n’était pas très content de savoir que cette question qui était prévue par les accords de Ouagadougou depuis, 2009, n’ait pas été traitée et exécutée. Je voudrais dire aux jeunes, vous vous êtes exprimés vous avez parlé, le Président a compris. Il a donné des instructions au gouvernement pour régler votre problème. (…) Comme vous le savez, la marque du Président et du gouvernement ce n’est pas des positions figées. Le Président analyse les situations, et a trouvé que ces jeunes avaient raison. Ce n’est pas normal qu’ils aient travaillé depuis 2009, et que dans le paiement, ils soient pris en compte en 2011.

Les militaires voulaient se faire entendre

Concernant le montant que cela représente, c’est juste des modalités à voir avec eux, dans le cadre des discussions. Nous avons apprécié que tout cela soit fait dans le calme. Il n’y a pas eu d’agressivité, pas d’incidents majeurs, c’est vrai que nous regrettons une altercation qui a causé la mort, au niveau d’Anador à Abobo. Mais, globalement, les militaires ont montré que, ce qu’ils voulaient c’était de se faire entendre. Ils n’ont pas créé le désordre, ils n’ont pas créé la chienlit.

Rumeurs de sanction

Je veux les rassurer, il y a des rumeurs de ce qu’il y aura des sanctions. Il n’y aura pas de sanction, parce que ce qui est important c’est que le pays avance. Et pour avancer, on ne va pas mettre le pays en péril pour des questions d’argent. On va toujours trouver une solution. Le fonds du problème est traité, le Président a décidé de régler ces problèmes.

Je veux les rassurer, il y a des rumeurs de ce qu’il y aura des sanctions. Il n’y aura pas de sanction, parce que ce qui est important c’est que le pays avance. Et pour avancer, on ne va pas mettre le pays en péril pour des questions d’argent. On va toujours trouver une solution. Le fonds du problème est traité, le Président a décidé de régler ces problèmes. Pour les 8.400 caporaux, dès la fin du mois de novembre 2014, ils auront déjà une première partie de leur dû. Et ensuite le reste sera discuté avec eux. Je leur demande de rester raisonnables, comme ils l’ont été.

Situation sous contrôle

La situation est calme, le pays est stable. Il y a eu un problème comme il peut en avoir dans tout pays. Evidemment, quand il s’agit de militaires, la situation prend une autre dimension.

La situation est calme, le pays est stable. Il y a eu un problème comme il peut en avoir dans tout pays. Evidemment, quand il s’agit de militaires, la situation prend une autre dimension. Vous voyez que nous n’avons pas assisté un niveau de désobéissance, il y a vraiment eu une volonté de passer un message, très clair que le gouvernement et le Président ont compris. Le Président a dit : « ce sont mes enfants, ils ont passé un message je donne une réponse positive. (…) ». Un pays ne peut pas avancer sans eux, ils restent de côté. Le Président a pris le problème à bras le corps (…)

Retranscrit pas Sériba Koné/lepointsur.com sur RTI1 (suivre son intervention intégrale en vidéo sur le site à votre droite)

 

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