Guiglo, le 10-12-2021(lepointsur.com) La 31e édition des 16 jours d’activisme de l’année 2021 de lutte contre les violences basées sur le genre (GBV) a eu lieu en Côte d’Ivoire du 25 novembre au 10 décembre 2021.

Autour du thème principal  » Tous ensemble, mettons fin au viol; c’est maintenant « , la plateforme des acteurs de lutte contre les GBV a organisé le vendredi 10 décembre 2021 au complexe socio-éducatif du centre social de Guiglo, une activité publique à l’intention des femmes, jeunes, des hommes, de plusieurs élèves des lycées, collège et du primaire des établissements publics et privés.

A cette occasion, tour à tour, les différents intervenants à l’image de madame N’Kata Yaba du centre social et monsieur Léonidas Nkuruziza de l’UNHCR ont qualifié les VBG de un crime contre l’humanité.

Fort de ce qui précède, monsieur Levry Philippe du ministère de la famille, de la femme et de l’enfant (MFFE) a plaidé pour  » l’intensification de la lutte contre les VBG qui affectent négativement les populations « .

Pour lui,  » Les violences sur les femmes et les enfants ont des conséquences sur le plan physique, social, psychologique et sur le plan scolaire « . D’où son appel pressant pour le changement de comportement de façon durable pour le respect des droits des enfants et de la femme.

Un vrai plaidoyer à la prise de conscience individuelle et collective en vue de poser des actions fortes contre les auteurs de ces crimes car pouvait-on lire par endroits que  » violer une femme, c’est violer son épouse, sa soeur, sa mère, sa fille et, même, sa petite fille « .

Représentant le Préfet de la région du Cavally, Préfet du département de Guiglo, le secrétaire général 1 a indiqué que si les violences basées sur le genre persistent, c’est parceque nous les avons appris depuis le bas âge.

C’est pourquoi il s’est réjoui de la très forte présence des tout-petits à qui il n’a pas manqué d’inviter à plus d’attitudes devant contribuer à la paix et l’harmonie dans la société.

 Rappelons que selon le rapport d’activité 2020, ce sont 5405 cas de VBG qui ont enregistré et pris en charge avec 822 cas de viol sur mineur de moins de 18 ans en Côte d’Ivoire. Cette activité a bénéficié du soutien du système des nations unies (UNFPA, UNHCR), l’IRC, le MFFE et l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire.