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[Guiglo/Lutte contre les VBG]  » 15.000 réfugiés ivoiriens bénéficient de notre programme « , dixit Léonidas NKURUZIZA, Représentant du HCR en Côte d’Ivoire


Guiglo, le 20-12-2021(lepointsur.com) Former, informer et faire la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (GBV) notamment les réfugiés est la lourde mission que s’est assignée le HCR.
En effet,  pour mieux comprendre sa mission,  notre équipe de reportage a tendu son micro à son représentant en Côte d’Ivoire,  Léonidas NKURUZIZA, qui a contribué à la mise en place de comités de lutte contre les VBG dans le but de sensibiliser au mieux les populations cosmopolites qui vivant avec les réfugiés une fois de retour en Côte d’Ivoire.
Dans cette interview, monsieur Léonidas Nkuruziza, responsable adjoint du HCR en Côte d’Ivoire nous en dit plus, en marge de la cérémonie de clôture des 16 jours d’activisme sur les VBG à Guiglo, dans le Cavally. Décryptage !
Que retenir du HCR au terme des 16 jours d’activisme des acteurs contre les VBG autour du thème principal  » Tous ensemble, mettons fin au viol, c’est maintenant « ?
Le message fort du HCR ici c’est le réveil de l’esprit pour que tout le monde sache vraiment que le viol est un crime à combattre. Bien entendu à cause du fait qu’il ya encore malheureusement des filles et femmes qui ne peuvent elles- mêmes se défendre. En participant à cette activité, nous avons apporté notre modeste contribution pour que la sensibilisation soit mieux faite dans la région du Cavally.
Vos activités sur le plan national
Nous travaillons beaucoup avec les ONGs qui sont nos partenaires nationaux sur plusieurs projets. Il faut dire que beaucoup de comités ont déjà été mis en place par nous dans de zones requises. Et cela rime avec notre vision qui est de favoriser le retour sécurisé des réfugiés à l’ouest de la côte d’ivoire en provenance de la Guinée et du Libéria. A ce jour, au moins 15 mille réfugiés qui sont de retour dans leur pays rentreront dans ce programme. Lesquels seront assistés par ces comités mis en place dans le cadre de la lutte contre les VBG. Le faisant ainsi, nous voudrions aussi éveiller les esprits des Ivoiriens qui vivent dans ces communautés pour qu’ils sachent effectivement que c’est un objectif que nous voudrions atteindre.
En plus de ceci, qu’avez-vous fait concrètement dans le cadre de la lutte contre les VBG en Côte d’Ivoire ?
La première chose c’est la formation, l’information et la prise en charge. Il ya aussi l’insertion des victimes ou survivantes qui passe inéluctablement par les AGR. Somme toute, l’encadrement des victimes dans la perspective de la lecture vraie du droit pour eux est très très fondamental.
Est-ce que des gens peuvent vous solliciter en cas de cessation de moyens dans la prise en charge ?
Bien entendu. Mais la question de Droits de l’Homme n’est pas seulement une question de moyens. Nous pouvons aisément les orienter vers les structures adéquates comme le ministère de la famille, de la femme et de l’enfant qui a déjà tout mis en œuvre pour le suivi efficace des victimes dans les hameaux, campements, villages et villes de la Côte d’Ivoire. Nous sommes donc là pour les aider et les orienter au cas par cas.
Propos recueillis et retranscrits par
 Laine Gonkanou, Correspondant Régional

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