Culture

[Guiendé] Avant l’Adayé Kessiè, Bini Ouattara Daouda donne le coup d’envoi des festivités de l’igname


Guiendé, le 31 août 2024 (lepointsur.com) Guiendé, localité située dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, au cœur du district du Zanzan, dans la région du Gontougo, a résonné au rythme des traditions ancestrales le mercredi 28 août dernier, lors de la cérémonie inaugurale de la célébration de l’igname.

Cet événement, empreint de symbolisme, a marqué le lancement des festivités qui se poursuivront lors de l’Adayé Kessiè Festival prévu du 29 octobre au 2 novembre 2024 à Tabagne. Au cœur de cette initiative, se trouve M. Bini Ouattara Daouda, commissaire général de l’événement et président de la Fondation Adayé Kessiè, dont le rôle central dans la promotion des valeurs culturelles transfrontalières entre la Côte d’Ivoire et le Ghana a été salué.


Dès l’entame de la cérémonie, la richesse des traditions locales s’est révélée à travers des danses traditionnelles envoûtantes et une parade majestueuse menée par Nanan Koffi Prao, chef de Guiendé. Le Professeur Djakalia Ouattara, président de l’université de Bondoukou, était également présent, soulignant l’importance de l’igname dans le renforcement des liens socioculturels entre les peuples.


M. Bini Ouattara Daouda, véritable architecte de cet événement, a su mettre en exergue non seulement la symbolique de l’igname, mais aussi l’importance de la préservation des valeurs partagées entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. « Cette cérémonie est plus qu’une simple célébration, elle est un rappel de l’héritage commun que nous devons protéger et transmettre aux générations futures », a-t-il déclaré.


La cérémonie de Guiendé n’était qu’un avant-goût de ce que réserve l’Adayé Kessiè Festival 2024, un rendez-vous culturel majeur qui se déroulera sous le thème : « Peuples transfrontaliers ; les valeurs traditionnelles en partage ». Cette manifestation se veut être un creuset d’échanges et de célébrations entre les communautés frontalières des deux pays, réaffirmant ainsi les liens étroits qui les unissent autour de leur patrimoine commun.


En mettant l’accent sur la culture de l’igname, une tradition partagée de part et d’autre de la frontière, le commissaire général, M. Bini Ouattara Daouda, montre une fois de plus sa détermination à faire de cet événement un pont culturel entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Son engagement et sa vision pour l’Adayé Kessiè Festival témoignent de la volonté de renforcer les relations transfrontalières à travers la valorisation du patrimoine commun.


Le rendez-vous est donc pris pour Tabagne, où le festival dévoilera toute la richesse et la diversité des cultures ivoirienne et ghanéenne, avec en fil rouge, les efforts de M. Bini Ouattara Daouda pour en faire un vecteur de paix et de cohésion entre les peuples.

Médard KOFFI

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