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Grippe aviaire : l’inquiétante découverte de virologues canadiens


Des scientifiques canadiens ont découvert que le « contact direct » avec une souche de H5N1 isolée d’un oiseau infecté, entraînait « des conséquences mortelles ».

Au 21 avril, deux départements français sont encore concernés par des foyers d’influenza aviaire comme le rapporte le ministère de la Santé. À la date du 23 avril, 315 foyers en élevage ont été confirmés depuis le 1er août dernier. Mais, la situation pourrait bien empirer mettent en garde des scientifiques canadiens.

En effet, ces derniers ont découvert que la grippe aviaire pouvait se propager « efficacement » chez les furets.

Les experts pointent une évolution « très préoccupante » qui prouve que l’agent pathogène est sur le point de se propager aux humains comme le rapporte le Daily Mail. « Il s’agit de la première étude connue à confirmer clairement que les mammifères peuvent non seulement attraper la maladie individuellement, mais aussi la transmettre à d’autres », souligne le journal anglais.

Un « contact direct »

Actuellement, le risque de transmission à l’Homme des virus influenza aviaires qui circulent est faible rassure Santé publique France. Elle précise qu’aucun événement de transmission interhumaine n’a été documenté récemment. Pour le moment ces conclusions canadiennes sont en cours d’analyse et n’ont pas encore été examinées par des pairs. Selon les auteurs, le virus H5N1 pourrait « provoquer une maladie mortelle chez plusieurs espèces de mammifères« .

Dans le cadre de cette recherche, des scientifiques canadiens ont infecté des furets avec l’une des quatre souches de H5N1. Ils ont découvert que le « contact direct » avec une souche de H5N1 isolée d’un oiseau infecté, entraînait « des conséquences mortelles ». Dans l’étude, les chercheurs estiment que « certains des virus H5N1 isolés de mammifères ont acquis des adaptations précédemment démontrées pour augmenter la réplication virale chez les mammifères ».

« Une infection destructrice »

« Parce qu’il y a peu ou pas d’immunité à l’échelle de la population spécifique au H5, si un isolat H5N1 capable d’une transmission soutenue faisait sauter une espèce chez l’homme, cela représenterait probablement une infection destructrice dans une population immunologiquement naïve », mettent en garde les chercheurs relayés par le Daily Mail.

John Fulton, consultant de l’industrie pharmaceutique, a assuré auprès du journal que le H5N1 représentant une menace « 100 fois pire que le Covid ». Selon lui, « nous devons tirer la sonnette d’alarme pour réveiller nos gouvernements sur le fait qu’il existe un virus qui subit des mutations qui pourraient éventuellement lui permettre de devenir hautement transmissible chez l’homme (mammifères) ». :

fr.yahoo.com

 

 

 

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