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Grève généralisée dans les Universités/Les enseignants réclament 1 273 milliards FCFA d’arriérés à l’Etat


*Les examens menacés

UniversitésAlors tout semblait aller comme sur des roulettes dans les Universités d’Abidjan et de l’intérieur ; voilà qu’une grève vient d’être décrétée par les enseignants et administration. Ils réclament à l’Etat un arriéré de prime de surveillance, de soutenance ainsi que des frais de missions d’environ un milliard deux cent soixante treize millions (1.273 milliards FCFA) qui dure depuis des années. Cette grève a maintes fois été rejetée par la bonne volonté des syndicats des enseignants. Qui par leur bonne foi n’ont pas voulu arrêter les cours pour éviter de mettre en retard les étudiants qui ont déjà perdu deux ans du fait à la crise postélectorale. Mais les arriérés dus aux enseignants est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase .Car depuis 2008 les syndicats n’ont eu gain de cause. Selon le Pr Roger Dého Tro, porte-parole de l’intersyndicale de l’université Alassane Ouattara, « les syndicats, après avoir fait preuve de patience et épuisé toutes les voies de recours possibles ont décidé d’agir. » S’est-il voulu clair. Avant d’ajouter : « Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout. C’est-à-dire jusqu’à la satisfaction de nos revendications. » Soulignons que cette grève de l’administration et des enseignants des universités publiques entre autres l’Université Houphouët Boigny de Cocody et l’Université Alassane Ouattara de Bouaké a débuté depuis le lundi 16 juin dernier et cela, durant toute la semaine. Suite à cette perturbation, des examens programmés notamment au sein de la faculté de Droit n’ont pu eu lieu. Ce qu’explique Mlle Elodie Kadjo, étudiante en 3eme années de Droit « Nous avions une compo de droit commercial ce mardi à 13h30 mais à notre grande surprise les examens ont été reportés au 21 juin à cause de la grève de nos enseignants…tous ça nous met en retard ». Dans la même veine, Ulrich Goly étudiant en Master 1 à la faculté de droit de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké a dit ses inquiétudes. « L’arrêt des cours qui a débuté ce lundi 16 et jusqu’à une date ultérieure…Jai bien envie de retourner à Abidjan voir la famille car je sens que ça va durer ».Il convient de noter que cette situation porte d’énormes préjudices aux étudiants qui payent malheureusement les pots cassés. Il serait souhaitable que les nouvelles autorités en charges de cette affaire s’attèlent à y remédier le plus tôt possible. Afin que l’émergence tant souhaitée par le Président Ouattara soit effective à tous niveaux.

Armand Léon

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