[Graves accusations des autorités burkinabè contre la Côte d’Ivoire] Le gouvernement ivoirien ne peut pas continuer de hausser les épaules
Abidjan, 25-09-2024 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Le gouvernement ivoirien ne peut pas continuer de hausser les épaules devant les graves accusations des autorités burkinabè. La diplomatie a ses codes. CEI, la journaliste était bien informée et documentée, le président titube. Abidjan accueille la 110ᵉ session de l’ICCO.
“ Le pays du père fondateur a toujours accueilli, pour des raisons humanitaires, les personnes qui craignent pour leurs vies et leur sécurité dans leur pays d’origine. Les étrangers en Côte d’Ivoire représentent 22% de la population, selon le recensement de 2021. ’’
Les accusations de déstabilisation du pays des hommes intègres par la Côte d’Ivoire sont récurrentes : les militaires au pouvoir au Faso sont convaincus d’une chose : ton Camarade ne les supporte pas. Et il fait le jeu de la France. Photocopie-Le rempart a tenté de rassurer les militaires au pouvoir au Faso. « La Côte d’Ivoire n’a jamais tenté de déstabiliser le Burkina Faso ».
Le pays du père fondateur a toujours accueilli, pour des raisons humanitaires, les personnes qui craignent pour leurs vies et leur sécurité dans leur pays d’origine. Les étrangers en Côte d’Ivoire représentent 22% de la population, selon le recensement de 2021. Trois millions de Maliens, autant de Burkinabè et sept cent mille Nigériens pour ne parler que des Sahéliens.
Les coups d’État successifs au Faso, depuis la chute de Kouassi Blaise en 2014 et les attaques des terroristes dans le nord du pays, ont entraîné les déplacements massifs des populations vers la Côte d’Ivoire.
“ La diplomatie ivoirienne ne peut plus continuer de se taire plus longtemps. Il faut un message clair et ferme aux autorités du Faso. ’’
Le pouvoir a certes ses raisons que seuls ceux qui l’exercent connaissent. Cependant, comment, logiquement, accuser la Côte d’Ivoire d’abriter des « mouvements subversifs pour déstabiliser le Faso », sans prendre vraiment de gants ? À moins d’exposer ici et maintenant les preuves matérielles.
La diplomatie ivoirienne ne peut plus continuer de se taire plus longtemps. Il faut un message clair et ferme aux autorités du Faso. Il faut rassurer les Ivoiriens et les Ivoiriennes que le mensonge va vite, mais la vérité franchit toujours la ligne d’arrivée avant lui.
La déclaration du ministre burkinabè de la Sécurité met à mal les relations entre les deux pays, déjà au plus bas, mais aussi met en danger les citoyens ivoiriens qui vivent au Faso. Attention au revers du dépit amoureux !
“ Ses balbutiements sur la question de la révision de la liste électorale ont fini par convaincre que les choses ne se font pas conformément à la loi. ’’
Au pays du buzz, le président de la CEI a donné du grain à moudre à ses détracteurs sur le plateau d’une chaîne internationale. Ses balbutiements sur la question de la révision de la liste électorale ont fini par convaincre que les choses ne se font pas conformément à la loi. Il a voulu montrer le contraire. La journaliste, bien documentée, l’a contraint à admettre l’évidence.
Oui, la loi prévoit la révision électorale annuelle. Clairement, cela ne se fait pas. Au lieu de cinq (5) révisions entre deux élections, la CEI n’en fait qu’une seule. Pendant l’année électorale et sur un mois. Elle trouve l’excuse dans le fait que le gouvernement ne met pas les moyens nécessaires à sa disposition. Il faudrait quatre milliards FCFA par an pour mener l’opération. Il y a donc, ici, une violation flagrante de la loi par ceux qui sont censés donner le gage du respect rigoureux des textes !
“ Les planteurs attendent le prix d’achat du cacao, bord-champ. ’’
Parfum de cacao à Abidjan avec la 110e session de l’ICCO. Questions à l’ordre du jour, le plan stratégique 2024-2029, les appels à candidature pour l’organisation de la 3ᵉ édition du Symposium sur la recherche cacaoyère qui devra se tenir en 2026 et le renouvellement de ses organes. La rencontre de l’ICCO va durer quatre jours, du 23 au 26 septembre. Les planteurs attendent le prix d’achat du cacao, bord-champ.