Economie

Grandes écoles publiques : Les étudiants s’insurgent contre le coût élevé de la carte d’étudiant à 10 000 Fcfa


Assi Fulgence, le Sg de la Fesci...

Assi Fulgence, le Sg de la Fesci…

Dans une déclaration postée sur le mur d’un réseau social, le Secrétaire général de la Fesci (Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire) s’est insurgé contre le coût élevé de la carte d’étudiant dans les grandes écoles.

« Le ministre vient de décider que chaque étudiant inscrit dans une grande école devra, en plus de son droit d’inscription et des frais annexes, débourser 10 000 Fcfa pour se procurer une carte d’étudiant », a dénoncé Assi Fulgence.

Et pourtant, selon lui, au-delà d’attester la qualité d’étudiant, cette carte n’a aucune valeur juridique. Puis le Sg de la Fesci d’ajouter que rien ne justifie donc son coût élevé, si ce n’est une volonté manifeste d’escroquer les étudiants.

En effet, pour Assi Fulgence, « il s’agit purement et simplement d’une escroquerie, dans la mesure où cette carte d’étudiant n’est valable qu’une année académique et a la même valeur qu’une carte scolaire qui coûte dix fois moins chère ».

... contre les mesures impopulaires du ministre Gnamien Konan, depuis qu'il est au ministère de l'Enseignement supérieur.

… contre les mesures impopulaires du ministre Gnamien Konan, depuis qu’il est à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur.

Dans la foulée, il a indiqué, que cette carte d’étudiant, d’une durée et d’une importance inférieure à la carte nationale d’identité, coûte deux fois plus chère que celle-ci.

« La Fesci exige la gratuité de la délivrance de la carte d’étudiant sans que cela n’entraîne une augmentation des frais d’inscription, car elle est comprise dans le droit d’inscription », a souligné le jeune leader.

Comme le remarquer, cette déclaration du Secrétaire général de la Fesci est une autre sortie qui, une fois encore, vient mettre sous les projecteurs, l’impopularité des mesures prises par le ministre Gnamien Konan depuis qu’il est à la tête du département de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Idrissa Konaté

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