Gestion du conflit foncier en Côte d’Ivoire : Karamoko Yayoro propose d’alléger l’immatriculation des terres
lepointsur.com (Abidjan, le 11-3-2015) La capitale du District des montagnes a servi de cadre le jeudi 26 février dernier à la plate forme de réflexion sur le foncier rural initiée par l’association des villes et communes de l’ouest montagneux de Côte d’Ivoire (Avicomci). En présence du secrétaire général 2 de la préfecture de Man Gouassirou Ernest Matthieu représentant le préfet de région et d’autres autorités administratives, les maires du grand ouest ont pris des mesures idoines pour prévenir et trouver les résolutions des conflits fonciers qui sont devenu la gangrène de déstabilisation de l’ouest du pays.
Conscient que les différentes crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire ont entraîne des déplacements massifs de part et d’autre qui par la suite a exacerbé les conflits fonciers ont permis aux élus de l’ouest de trouver des mécanismes de gestion de conflits fonciers dans les communes. Plusieurs communications dont les obstacles à la sécurisation des droits fonciers ont meublé cette rencontre de l’Avicomci afin que les personnes affectées par la crise postélectorale à l’Ouest jouissent de la sécurité des droits fonciers et celui des documents d’identité.
L’occasion était donc belle pour l’honorable Karamoko Yayoro invité de l’Avicomci de rappeler que la loi de 1998 avait été prorogé de 10 ans et qu’il fallait être présent à cette plate forme pour voir l’applicabilité dans le but de mettre fin aux conflits foncier dans le pays et rentrer dans la modernité de la gestion des terres. Karamoko Yayoro a par la même occasion souhaité une forte sensibilisation sur la loi sur le foncier mais surtout plaidé auprès des autorités compétentes afin d’alléger la procédure d’immatriculation de terres. « Cela revient plus chère et le parcours est celui du combattant », a t-il fait remarquer.
Quant au maire de la commune de Man Dr Tia André par ailleurs président de l’Avicomci, il s’est dit heureux du renforcement des capacités de ce séminaire qui va permettre aux élus de prévenir les conflits fonciers rencontrer de façon récurrentes dans la région afin d’aboutir à un règlement pacifique. Pour le premier magistrat de la commune de Man, il faut revoir certains aspect de la loi de 1998 particulièrement le droit des femmes qui dans des régions comme à l’ouest ici sont pas habité à avoir un droit coutumier ainsi que les orphelins qui ont ce même problème. « Les autorités doivent voir ce côté pour ne pas qu’il y ait des discriminations et de façon générale la cohésion et la paix revienne en Côte d’Ivoire », a laissé entendre Dr Tia André maire de la commune de Man.
David Guegon
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