Politique

Funérailles du chef de canton Coulibaly Bafao : le pire a été évité de justesse #Korhgo


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 10-4-2017) Le quartier général des anciens combattants ex-démobilisés de la cellule 39 au quartier Air-France  a été bouclé par les forces de l’ordre pendant 10 heures d’horloge, le Vendredi 7 Avril 2017 durant les funérailles de Coulibaly Bafao chef de canton, chef de province et 1er vice-président national de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire et ce, jusqu’au départ du Président Alassane Ouattara qui prenait part à ces obsèques.

Une information donnée par le secrétaire exécutif national de ladite cellule, Ouattara Issouf Diablo. « Nous étions à notre siège, le coordinateur de la région du Poro, Yéo Kolotchôlôma Mamadou, le secrétaire général  Soro Kiyaman et moi-même, quand des éléments de sécurité ont pris position et encerclé l’endroit ; à la question de savoir pourquoi ce déploiement autour de notre QG ? L’on nous répond que c’est pour notre propre sécurité », explique le patron de la cellule 39.

La nouvelle ayant fait le tour de la ville, plus d’une centaine d’ex-démobilisés ont rallié leur QG pensant que leurs leaders allaient être arrêtés et emprisonnés  et sont venus constituer un bouclier, un rempart pour leurs principaux responsables. Quand on sait que Gbondala à Soba, le lieu des funérailles où était présent le chef de l’Etat Alassane Ouattara, n’est pas éloigné du quartier général des ex-démobilisés à Air France, on peut affirmer que le pire a été évité de justesse.

« Au lieu d’aller à l’apaisement, les autorités nous empêchent de nous exprimer et cachent la vérité au Président Alassane Ouattara. Le Président est entouré de gens qui ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes et sordides », fustige Ouattara Issouf Diablo. A cette allure, il est clair que la saga cellule 39 et autorités n’est pas près de se terminer.

Soro Djeneba Tiékoungo, Correspondante régionale

 

 

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