Les autorités nigériennes vont créer très prochainement un camp militaire à Madarounfa dans la zone frontalière avec le Nigéria voisin. Et ce dans l’optique de garantir la sécurité dans cette localité beaucoup affectée par le terrorisme.

D’après le site d’information chinois Xinhua, qui a livré cette information, l’annonce en a été faite par le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Bazoum Mohamed, sur les médias nationaux, au terme d’une visite dans les localités de Gabi (Madarounfa), Hawandawaki (Tessaoua) et Dan Kano (Guidan Roumji), et sur une large bande frontalière du Nigeria, qui font face à des vols à mains armées, des vols de bétail à grande échelle et des enlèvements avec demande de rançon, par des bandits qui en ont fait leur sanctuaire.

Par ailleurs, Bazoum Mohamed, a également précisé à notre source que depuis l’installation des patrouilles mixtes dans les régions frontalières avec le Nigéria, une certaine accalmie a été observée dans la zone.
«Des opérations de nettoyage menées ces dernières semaines par les forces conjointes des deux pays dans la zone ont permis de démanteler 12 bases de bandits. Une trentaine de bandits ont été tués et une dizaine d’autres ont été faits prisonniers», a-t-il indiqué à Xinhua.
Ainsi, pour garder la maîtrise de cette bande frontalière, le gouvernement nigérien a opté pour création d’un bataillon à Madarounfa avec trois postes avancés à Dan kano, Baban Rafi, et Shirgué, le long de la frontière avec le Nigeria.

Depuis  un certains temps, souligne-t-on, les armées du Niger et du Nigeria, ainsi que plusieurs autres forces notamment tchadiennes et camerounaises, sont engagées dans une lutte sans merci contre le groupe terroriste Boko Haram qui sème la terreur dans ces pays depuis 2009.

Georges Kouamé

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