Football : Un centre de formation construit à Anyama pour les athlètes #Sport

Une vue des formateurs du centre.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 15-2-2017) Dosso Falikou Tostoa, ancien footballeur en France a décidé de lutter durablement contre le regroupement des enfants dans les quartiers. Mieux, il veut donner un coup de pouce à certains qui ont abandonné l’école pour le football.

A juste titre, il a construit à leur profit, le Centre d’entrainement et d’orientation des jeunes footballeurs d’Abidjan (CEOJFA) à Anyama. « Pas d’école, pas de football », telle’est la devise du centre de formation dont l’ouverture a eu lieu le 07 octobre 2016 au cours d’une cérémonie qui a enregistré la présence effective de personnalités férues du ballon rond dont Mariam Dicko, première femme chimiste de Côte d’Ivoire. Ce centre, selon le promoteur, vient renforcer les capacités scolaires d’enfants allant à l’école et qui ont trouvé l’amour pour le football.

« La Côte d’Ivoire, mon pays est le Brésil de l’Afrique en terme de football », a déclaré Dosso Falikou Tostoa quand il parle de l’idéation du centre de formation qui est désormais une réalité. « D’abord, il faut savoir que ce centre servira d’association qui va lutter pour les enfants victimes d’agents véreux ». Lorsqu’il aborde le chapitre du championnat de Côte d’Ivoire, l’ex footballeur qui a son diplôme d’entraineur dans la poche est au regret.

« Les footballeurs ivoiriens jouent pour aller en Europe », dit-il, dénonçant les pratiques des équipes ivoiriennes qui consistent à vendre les joueurs. De son avis, cela tire le championnat vers le bas. « Ça donne un coup de froid dans le moral », s’indigne-t-il. Pour lui, il faut travailler à plus faire de la Côte d’Ivoire, « un hub du football. Nous serions fiers de voir que nos clubs ivoiriens font de gros transferts de joueurs étrangers vers la Côte d’Ivoire. C’est mon rêve. « I believe, we can », se satisfait-il pour conclure.

Faut-il le rappeler, Dosso Falikou a évolué à Marseille de 1998 à 1999. Puis s’est retrouvé à l’AS Valence en France de 1999 à 2001. Après un accident en fin de contrat, il a joué en Belgique en D3. Après qu’il ait raccroché les crampons, il est aujourd’hui titulaire de diplômes d’entraineur et de formateur.

Une correspondance particulière de Bosco de Paré