Dakar, 29-03-2022 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Mardi décisif. Les cinq représentants du continent africain au mondial 2022, au Qatar, seront connus ce 29 mars 2022. À Dakar, au Sénégal, grosse bataille entre Lions et Pharaons. Les deux équipes se connaissent. Les deux entraîneurs se respectent. Le terrain déterminera le chef.

L’entraîneur de la sélection égyptienne, Carlos Queiros a subtilement rappelé aux Sénégalais qu’il a l’expérience nécessaire et la connaissance de l’environnement du football pour résister à toutes les pressions. Au moins 40 ans qu’il trône dans le haut niveau. Même si c’est la première fois qu’il foule le sol sénégalais. « Le Sénégal sait que nous pouvons faire un miracle ici. Comme je vous l’ai dit, nous savons et le Sénégal le sait aussi, si nous avons le ballon, nous pourrons faire quelque chose de magique ».

“ Ils sont donc exigeants et veulent des victoires. Les techniciens eux, n’ont pas toujours la même approche. Ils cherchent les joueurs pour leurs projets de jeu respectifs, cherchent les complémentarités. Ils essaient des combinaisons, intègrent des nouveaux joueurs. ’’

Le sélectionneur du Sénégal a une réponse douce à ce défi qui ne dit pas son nom. Aliou Cissé se veut serein, humble mais déterminé. « Nous avons la possibilité d’écrire notre histoire dans notre nouveau stade, c’est ça le plus important. Je me concentre sur le match ».

Sénégal-Egypte (17 h Gmt). Avant le coup d’envoi de cette répétition de la finale de la CAN2021 au Cameroun, les Pharaons ont un pied au Qatar. En raison du résultat du match-aller, quatre jours plus tôt (1-0). Ils sont arrivés au Sénégal au grand complet. « Tout le monde est prêt. Nous allons nous défendre. », a dit Carlos Queiros en conférence de presse d’avant-match. Aliou Cissé le sait. L’adversaire sera difficile à manœuvrer. Et pourtant il faut faire bouger le bloc. « Un match difficile. Le scénario pour nous est de marquer pour égaliser puis marquer des buts. Dans ce match, nous devons mettre en place plusieurs scenarii ». Discipline, concentration, efficacité. Les clés du match.

Difficile d’être champion d’Afrique et ne pas être au rendez-vous du mondial. L’équation pour les Lions du Sénégal est là: confirmer la performance du groupe. Le public est tout mobilisé derrière son équipe. Les tickets d’entrée au stade se sont arrachés comme de petits pains. Et pourtant, ce lundi 18 mars 2022, devant le siège de la fédération sénégalaise de football, des supporters, excités sont venus réclamer des billets. Les journalistes révèlent sous cape: « les hommes politiques font une OPA sur les tickets pour les offrir à leurs militants. Un ministre a, à lui tout seul, acheter 1500 billets. Les vrais supporters n’en trouvent pas ».

Sénégal-Egypte, mais aussi, Algérie-Cameroun, Maroc-RDC, Tunisie-Mali et Nigeria-Ghana à suivre. Les Fennecs, les Lions de l’Atlas, les Aigles du Carthage et les Super Eagles tiennent le bon bout pour la qualification après les matches-aller. Maintenant, tout le monde connaît la glorieuse incertitude du football. Ce qui fait le charme de cette discipline. Chaque match a sa vérité. Rien, absolument rien, n’est acquis d’avance.

“ Mais le collectif est à construire. Les transitions, la vitesse de jeu, l’exploitation des couloirs, les centres et retraits, les balles arrêtées, le replacement défensif, la concentration sont des chantiers. ’’

Le regard tourné aussi vers l’Angleterre. La Côte d’Ivoire son deuxième match amical. Après l’équipe de France, celle de l’Angleterre. Les supporters ivoiriens n’ont pas toujours compris le sens des matches-test. Pour eux, seul compte, le résultat. Ils sont donc exigeants et veulent des victoires. Les techniciens eux, n’ont pas toujours la même approche. Ils cherchent les joueurs pour leurs projets de jeu respectifs, cherchent les complémentarités. Ils essaient des combinaisons, intègrent des nouveaux joueurs.

Face à la France, l’équipe ivoirienne a alterné le bon et le moins bon. Les joueurs ivoiriens ont du talent, pris individuellement. Mais le collectif est à construire. Les transitions, la vitesse de jeu, l’exploitation des couloirs, les centres et retraits, les balles arrêtées, le replacement défensif, la concentration sont des chantiers. Avant la CAN-2023.

Angleterre-Côte d’Ivoire, c’est à 18 h 45 Gmt.

Fernand Dédeh

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