[Fleuve Mano] De grandes initiatives en cours pour la protection du bassin du fleuve Cavally
Abidjan, le 09-03-2022 (lepointsur.com) La salle de conférence de la préfecture de Guiglo a abrité du 03 au 04 mars, les travaux de l’atelier de validation de l’examen du rapport diagnostique transfrontalière nationale du bassin du fleuve Cavally.
Toutefois, ces travaux visent à prévenir des conflits potentiels d’usage sur le bassin du fleuve Cavally-Nuon dans le cadre de l’union du fleuve Mano(UFM) entre la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Guinée et la Sierra Léone. Ce, après une étude menée par un cabinet.
En effet, au cours de ces travaux, le Colonel Armand Bakar, directeur régional des eaux et forêts de la région du Cavally, représentant par ailleurs le ministre ivoirien des eaux et forêts a indiqué qu’il y a un comité de gestion du bassin du fleuve Cavally et du Nuon et ce comité a été mis en place en 2020 pour réfléchir sur les mesures préventives des écosystèmes en Côte d’Ivoire et les autres pays de l’ouest qui font frontière avec notre pays.
C’est pourquoi, a-t-il ajouté « .La Côte d’Ivoire collabore avec ces pays, mais en même temps, il faut protéger nos ressources en eau et en forêt qui séparent la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Serra Léone « .
Laquelle idée soutenue par le directeur de développement et de la planification du conseil régional du Cavally, le Docteur Ouattara Djamanatigui tout en ajoutant que la politique du gouvernement vise à protéger l’écosystème sur route l’étendue du territoire national.
‘’ Nous nous sommes réunis pour valider le rapport conçu par le cabinet que nous avons recruté. Et les études qui ont été menées sont bonnes et bientôt après les avoir passées au peigne fin, nous allons transmettre ce rapport au ministère des eaux et forêts afin de proclamer une rencontre internationale soit dans l’un des quatre pays ciblés dans la sous-région ouest Africaine qui font frontières avec le fleuve Mano et le fleuve Cavally ‘’.
Selon lui, tous les problèmes identifiés sont en train d’être examinés, tels que la dégradation des forêts, la pollution des eaux etc. Ces problèmes ont un impact négatif sur notre environnement et sur la vie des populations, alors tout ça doit être éradiqué dans les années à venir.
Laine Gonkanou, Correspondant Régional