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Fitch relève la note d’Ecobank à « B »


Siège de la banque panafricaine Ecobank à Lomé, au Togo. © M. Aveline/JA

Siège de la banque panafricaine Ecobank à Lomé, au Togo. © M. Aveline/JA

Ecobank Transnational Incorporated (ETI), le holding du groupe Ecobank, a vu sa note de défaut à long terme relevée d’un cran de « B- » à « B » par Fitch Ratings avec une perspective stable. Explications.

Fitch Ratings a relevé d’un cran la note de défaut à long terme d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), le holding du groupe Ecobank, de « B- » à « B », avec des perspectives stables.

Cette hausse est due, selon cette agence, à l’amélioration notable du ratio des fonds propres du groupe panafricain qui est passé à 16 % (contre 10,2 % fin 2013) suite à l’acquisition par Nedbank de 20 % du capital d’ETI. Une performance qui se reflète également dans la hausse de sa note de viabilité (viability rating) passée de « b- » à « b ».

Le fait qu’avec l’entrée de Nedbank et de QNB dans son capital, le groupe bancaire panafricain dispose de deux partenaires stratégiques puissants mais aux ambitions antagoniques ne semble pas inquiéter Fitch Ratings.

Bien au contraire, selon l’agence britannique, cette situation permet à ETI de bénéficier d’un meilleur accès aux marchés financiers.

Synergies et gouvernance

Fitch estime également même que « ETI devrait bénéficier de synergies importantes avec Nedbank et QNB, autant dans les opérations bancaires transfrontalières que dans le partage des compétences techniques, à travers des pratiques plus solides en matière de gouvernance et dans la gestion des risques ».

En référence aux troubles qui ont secoué Ecobank durant la seconde moitié de 2013 et  le premier semestre de cette année, l’agence britannique considère que « ETI a fait des progrès dans la lutte contre les problèmes de gouvernance d’entreprise », même si ces derniers « n’ont pas encore atteint le niveau opérationnel ». Enfin Fitch note avec satisfaction que la part des prêts non-productifs dans le portefeuille d’Ecobank est en chute à 4,2 % au premier semestre 2014.

 

Source : http://economie.jeuneafrique.com/

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