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Fin de la crise à l’UNJCI/Habiba Dembélé installée, mardi


Au cours d’une réunion conjointe entre le Conseil Exécutif et le Conseil d’Administration de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire tenue vendredi 28 février 2014, à la Maison de la presse d’Abidjan sis au Plateau, deux grandes décisions ont été prises.

Quelques membres du Conseil Exécutif de l'UNJCI

Quelques membres du Conseil Exécutif de l’UNJCI

Il y a de cela quelques jours le Conseil Exécutif et le Conseil d’Administration de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) se sont lancés dans des joutes orales bloquant ainsi le fonctionnement normal de cette association. Depuis ce vendredi 28 février 2014, la paix des braves a eu lieu. Au terme de la rencontre deux grandes décisions ont été prises. Il s’agit de l’investiture  officielle de la première vice-présidente Habiba Dembelé Sahouet mardi 4 mars 2014, à la Maison de la Presse d’Abidjan (MPA) et de la mise en place d’un cadre de concertation. « L crise est derrière nous. Nous avons convenu de travailler la main dans la main », a rassuré le Président du Conseil d’Administration Oulidelhi Magloire (Magloire Diop son nom de plume). « Tout ce qui va se poser comme problème sera régler au sein du cadre de concertation« , a indiqué le PCA afin d’éviter de ternir l’image déjà écornée de l’UNJCI. En effet, cité dans une affaire de tentative de corruption, Traoré Moussa s’est « mis en congé » le lundi 20 janvier 2014. Ce, suite à l’affaire l’opposant à M. Assalé Tiémoko, Directeur général du journal ‘’ l’Eléphant déchainé’’ dont verdict a été rendu par Conseil National de la Presse (CNP), au cours de sa session extraordinaire du jeudi 16 janvier 2014. Il a reçu le « soutien’ » de son Conseil Exécutif « en entendant le recours qu’il déposé auprès du CNP« .  Les choses sont allées de mal en pis quand la décision de cette institution a été défavorable à Traoré Moussa. Il doit  purger une sanction de six mois avec le retrait de sa Carte de Journaliste Professionnelle (CIJP). Pourra-t-il  revenir à son poste, six après, même s’il est blanchi ? A cette interrogation, Magloire Diop n’a pas voulu faire de commentaires. « Le plus important, c’est que l’union reprenne son fonctionnement. Il faut éviter de faire de la fiction et de ne voir que l’avenir de notre union. Si ce cas doit être un blocage il sera discuté dans le cadre de concertation mis en place », a coupé court notre interlocuteur. Le torchon avait commencé à brûler entre le Conseil Exécutif et le Conseil d’Administration. Avec l’arbitrage du ministère de la Communication le calme revient, comme on peut le constater.

 

                                                    Serges Mignon

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