Les producteurs d’anacarde ont pris une part active à l’Assemblée Générale qui a porté Bamba Adama à la tête de la Fenapa-Ci.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 11-5-2017) Exit Koné Wayarga, c’est Bamba Adama qui préside, désormais aux destinées  des producteurs de l’anacarde réunis en Assemblée générale élective dans un hôtel de la ville. 100 délégués issus des 19 zones productrices de la noix de cajou ont porté leur choix sur Bamba Adama à l’unanimité des voix. Les producteurs d’anacarde ont laissé de côté leurs querelles pour s’unir, afin de résoudre leurs problèmes.

« Nous avons constaté que tous ceux qui interviennent dans la filière ont pratiquement les mêmes textes et les mêmes buts. Chacun est allé de son côté et cela a créé un énorme désordre et fait énormément du tort à notre filière. C’est pourquoi, après réflexion, nous avons décidé de nous mettre ensemble au sein d’un collège et ce, pour parler d’une même voix et mieux nous faire entendre par les bailleurs de fonds et l’Etat »,  indique, d’entrée, le tout nouveau président de la Fédération nationale des producteurs d’anacarde de Côte d’Ivoire (Fenapa-Ci).

Ladite Assemblée générale a également servi de prétexte aux producteurs d’anacarde pour passer au scanner tous les problèmes inhérents à leur  filière. Au premier rang desquels, la question du vieillissement du verger  et celle de l’abandon des bonnes pratiques culturales en la matière. Et aussi mettre fin au désordre constaté dans la filière et assurer un mieux-être du producteur d’anacarde.

Et pour mieux résoudre les problèmes, les délégués ont donné quitus au président fraîchement élu, Bamba Adama,  de signer des conventions avec deux structures privées, afin de doper la production et améliorer sa qualité par des produits bio. Il a, ensuite, exhorté les producteurs à un sursaut patriotique en évitant de se rendre complices des fraudeurs qui sévissent dans la filière.

« Déposez vos productions chez les coopératives officielles et non chez ces personnes qui viennent juste installer un pont bascule et qui s’adonnent à l’achat des noix de cajou pour les exporter à partir de pays voisins. Cela tue notre économie », a averti Bamba Adama .

Il faut souligner qu’au terme de la réforme du secteur adopté en 2013 par l’Etat ivoirien, 6 axes stratégiques avaient été définis, tels que l’encadrement, la sacherie, la commercialisation des noix de cajou, la recherche, l’organisation des acteurs de la filière et la transformation locale.

Ce dernier axe, c’est-à-dire la transformation locale, demeure une préoccupation majeure. C’est dans cette veine que le président de la Fédération nationale des producteurs d’anacarde (Fenapa-Ci), Bamba Adama, va participer à un symposium international sur la filière anacarde en Italie.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

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