CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 27-6-2017) La communauté musulmane de Bouaké, a l’instar des autres villes du pays ont célébré le dimanche 25 juin 2017 la fin  du jeûne du Ramadan par des  prières.  La grande mosquée a enregistré la présence de nombreux  fidèles et autorités, dont le Préfet de la région de Gbêkê, Préfet du département de Bouaké, Konin Aka.

Dans son sermon, l’imam Badjawari Touré a exhorté les fidèles sur le sens du jeûne. « Les vertus du jeûne sont multiples. Si les fidèles savaient la valeur de ce mois, ils souhaiteraient que toute l’année soit Ramadan », a-t-il indiqué. Et le Préfet  de rappeler à son tour que « c’est un acte de piété qui exhorte à la patience, à l’unité, à la solidarité et à la paix. Le fidèle désormais éveillé et conscient de ce qui peut  le rapprocher de Dieu ou l’en éloigner ».

Il n’a manqué de mettre en garde les fidèles, ainsi que toutes les populations  de Bouaké, ville cosmopolite contre toutes formes de vices, notamment l’intolérance, la violence, l’indiscipline, l’enrichissement illicite, l’immigration et le djihadisme, des fléaux qui constituent qui  entravent la modernisation de Bouaké et de la Côte d’Ivoire.

« Aimons-nous les uns les autres. Bouaké a besoin de paix. Cette course effrénée pour l’argent n’est rien d’autre que de la vanité. Bouaké a besoin de développement. La Côte d’Ivoire a besoin de paix et de stabilité. L’immigration n’est pas une solution pour vous. Unis et solidaires, nous pouvons faire de la Côte d’Ivoire une nation forte et prospère. Nous pouvons être premier producteur mondial de cacao, d’anacarde, de pétrole etc. Mais sans la paix, nous ne pourrons jamais en bénéficier », a instruit l’administrateur.

Simon De Bamela, correspondant

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