Fête de l’Aid el-Kébir : le numérologue Médard Kouassi s’interroge sur la nécessité de sacrifier encore des animaux pendant la Tabaski #Islam
‘’Vous pouvez donc utiliser l’argent du mouton pour nourrir des pauvres’’
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 29-8-2017) Est-il encore nécessaire de sacrifier des animaux pendant la Tabaski ? Dieu demande-t-il encore cela ? Loin de créer une polémique ou de susciter des révoltes, je cherche simplement a comprendre pour édifier ma foi…
Dans ma quête de compréhension et d’édification, je suis tombé sur des explications d’’un érudit musulman que je voudrais partager avec vous. Mais avant, je voudrais que vous sachiez ceci :
Comme j’exprime chaque année mon incompréhension de garder le RABBIT YESHOUA ( LE CHRIST JESUS) sur une croix de souffrance depuis plus deux mille ans (2017ANS EXACTEMENT) pendant LA PAQUES, alors qu’on prétend l’aimer, je voudrais également exprimer mon incompréhension de voir des milliers d’animaux massacrés chaque année pendant LA TABASKI.
En effet, je ne peux concevoir que pour une épreuve demandée par DIEU, pour éprouver la foi de notre aïeul ABRAHAM, on le répète encore et toujours, alors que nous avons d’autres voies pour montrer à DIEU, notre FOI… Notre DIEU ETANT LE DIEU DE LA MISERICORDE ET DE L’AMOUR, je comprends mal qu’il accepte encore ce sacrifice. Essayons de comprendre ce que nous dit cet islamologue :
DIEU A-T-IL REMPLACE ISMAËL PAR UN MOUTON ? Peut-être l’erreur la plus flagrante est le résultat de la mauvaise interprétation du verset 37:107 du saint Coran. Selon les interprétations traditionnelles, largement fondées sur les hadiths, il est dit que DIEU sauva ISMAËL en le remplaçant par un mouton. Cependant, si l’on examine les versets coraniques correspondants, on ne trouve aucune justification ou preuve pour une telle compréhension. « Nous le rachetâmes d’un sacrifice considérable » (« Azeem »). CORAN, 37:107
On note que ce verset est constitué des trois mots suivants : Fidya, Zhabh et Azeem :
- Fidya
Le mot Fidya est utilisé dans le Coran pour signifier une concession ou « se racheter » (la racine (فدي) signifiant : racheter quelqu’un avec une rançon, rendre la liberté à quelqu’un moyennant une contrepartie, cautionner, libérer quelqu’un, payer la rançon, se dévouer envers quelqu’un ; mais pas « sacrifier un animal « . Pour démontrer l’usage correcte du mot Fidya dans le Coran, étudions le verset suivant :
« Accomplissez pour DIEU le Hajj et la Umra. Si vous en êtes empêchés, faites une offrande qui vous soit facile, et ne rasez pas vos têtes avant que l’offrande ne soit parvenue à sa destination. Quiconque parmi vous est malade ou souffre d’une affection de la tête, doit compenser (« fa fidya ») par un jeûne, une aumône ou un rite d’adoration. »… Coran, 2:196
On voit bien que le mot « Fidya » ne peut pas signifier sacrifice. Ce verset parle des rites durant le Hajj et plus spécifiquement sur le fait d’obéir à l’ordre de DIEU de ne pas se raser la tête avant la fin du rite. Si quelqu’un est malade ou a une blessure à la tête (qui le force à garder sa tête non rasée) alors, il lui est donné une concession (pas un sacrifice) en jeûnant ou en donnant une aumône, à la place du rite qu’il ne peut pas observer. Nous observons nos rites (ou les concessions correspondantes) en tant qu’acte d’obéissance, à DIEU et non pas comme un sacrifice que nous donnons à DIEU !
- Zhabh
Ce mot signifie égorger (la racine voulant dire: victime sacrificielle, égorgement, sacrifice animal, offrande sacrificielle), cela est confirmé par le verset 2:67 du saint Coran. La pensée musulmane traditionnelle décrit un mouton avec lequel DIEU aurait remplacé Ismaël ; mais le Coran ne parle d’aucun mouton ou autre animal ! Le seul égorgement dont on nous parle ici, est en relation avec ABRAHAM s’apprêtant à sacrifier ISMAËL, son fils unique d’alors.
Cela nous amène à croire que le mot Zhabhen 37:107 fait référence au sacrifice d’ISMAËL qui est sur le point d’avoir lieu, et non pas à un mouton qui n’est mentionné nul part dans ces versets. Ce fait est confirmé par l’usage du mot « Athbahuka » en 37:102 pour faire référence au sacrifice d’ISMAËL. Donc pourquoi devrions-nous interpréter le même mot en 37:107 pour parler d’un animal imaginaire qui n’est jamais mentionné ?
- `Azeem
Le mot ‘’ Azeem ‘’ peut avoir les significations suivantes : magnifique, grandiose, formidable ou désastreux, pénible.
Quand on considère les trois mots ensemble, on trouve une image bien différente de l’interprétation traditionnelle de ce verset. Ces trois mots disent que DIEU effectua une concession en intervenant (Fidiyah) pour empêcher le sacrifice (Zhabh) désastreux (`azeem) d’ISMAËL. La concession repose dans le fait que DIEU est intervenu pour empêcher ABRAHAM de pécher et pour sauver ISMAËL d’être tué. DIEU n’intervient normalement pas pour empêcher quiconque de commettre un péché, donc l’intervention à ce moment précis est une concession de la part de DIEU. La raison de l’intercession de DIEU est donné en 37:110-111 du saint Coran : « C’est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants. Il était de Nos serviteurs croyants. »
Ce n’est pas différent du moment où DIEU intervint pour empêcher JOSEPH de commettre l’adultère avec la femme de son maître (S 12:24). Là aussi, c’est le démon qui chuchota à JOSEPH de commettre le péché de l’adultère et non pas DIEU ; Mais DIEU fit une concession (en intervenant) pour empêcher JOSEPH de pécher. Quand le démon inspire à d’autres êtres humains de commettre l’adultère ou un autre péché, DIEU n’intervient normalement pas. DIEU a donné aux êtres humains le sens du bien et du mal ; ainsi que la liberté de choisir entre le bien et le mal (c’est cela ‘’ le libre arbitre ’’), et c’est pourquoi DIEU appelle ‘’ son intervention ‘’ pour ‘’ empêcher ‘’ABRAHAM de commettre un meurtre, ‘’une concession’’.
NB1 : Demander à CETTE GRANDE COMMUNAUTE MUSULMANE de ne plus faire de sacrifice de moutons serait un sacrilège, un séisme ; car ce rituel implique également un aspect monétaire d’une importance capitale pour tous les pays du monde. Le sujet que nous soulevons est donc un sujet politico- économico- religieux très sensible. PUISSE DIEU NOUS PROTEGER.
NB2 : Si mes recherches sont fausses, que quelqu’un m’éclaire : JE CHERCHE SIMPLEMENT A COMPRENDRE POUR EDIFIER MA FOI de chercheur spirituel.
UN ADDITIF PAR RAPPORT AUX SACRIFICES :
Coran,22:36
‘’ Ni leur chair ni leur sang n’atteindront DIEU; mais ce qui L’atteint de votre part, c’est la prémunition. C’est ainsi qu’Il les a assujetties afin que vous exaltiez DIEU, pour vous avoir guidés. Fais l’annonce aux bienfaisants ‘’.
Coran, 22:37
En lisant les mots » il y a en eux et pour vous, un bien », et « ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront DIEU, mais ce qui L’atteint de votre part, c’est votre piété « , il devient clair que le rituel du sacrifice au cours du Hajj, n’est pas fait pour DIEU, car DIEU n’a pas besoin d’un sacrifice ; mais il est fait pour notre propre bien. De telles offrandes, faites aux pauvres et aux nécessiteux, sont réalisées pour que l’on devienne plus pieux. (par le partage).
NB3 : On peut donc être pieux sans sacrifier un animal… c’est donc un rite traditionnel qui a été introduit dans l’Islam originel. Nous pouvons donc nous passer de massacrer ces animaux pendant cette période spirituelle.
Vous pouvez donc utiliser l’argent du mouton pour nourrir des pauvres (acte plus bénéfique que tuer un mouton), soigner des malades(acte plus bénéfique que tuer un mouton) ou scolariser vos enfants (la rentrée c’est maintenant)….
Gloire et louanges à DIEU, le meilleur des conseillers, le savant, l’immuable, le clairvoyant, le clairaudiant, le clément, le tout miséricordieux, le très miséricordieux.
Médard KOUASSI
Chercheur Spirituel – Médecin Holistique – écrivain spirituel – conférencier.
Fondateur du Club de la Pensée Positive
05 – 65 – 12 – 07 / 01 – 14 – 61 – 56
Courriel : alallylegrand@gmail.com