FESTAG 2018 : le Commissaire général, Gérard AKA appelle à la mobilisation et au soutien des autorités communales de Port-Bouët
Abidjan, 07-0362018 (lepointsur.com) A l’instar des différents festivals qui se tiennent chaque année, dans plusieurs régions et communes de la Côte d’Ivoire, le Festival des Arts de Gonzagueville dénommé ‘’FESTAG’’ fait bruit dans la cité balnéaire de la commune de Port-Bouët. La 4e Edition de ce grand événement culturel, avec pour thème ’’Je suis pour l’assainissement et le développement durable de Gonzagueville’’ se tiendra les 15, 16 et 17 Juin prochain sur le mythique terrain de Gonzagueville, un sous-quartier de la commune de Port-Bouët. En prélude à cette rencontre, Gérard Aka, Commissaire général de ce festival, livre les dessous de l’organisation.
Quel objectif visez-vous à travers cet événement ?
Nous tenons à remercier LEPOINTSUR et lui tirons notre chapeau pour tout ce qu’il fait pour la culture ivoirienne. Pour revenir à la question, l’objectif de ce festival est de promouvoir notre culture qui est notre propre identité, en instaurant la confiance au sein des populations de la commune de Port-Bouët, souvent très loin des événements parfois démesurés, où le public à l’habitude d’y être, en lui proposant une programmation variée de sorte à susciter la curiosité et la rencontre citoyenne.
Dans quel état d’esprit, préparez-vous cette 4ème édition ?
Chapeau à tous les partenaires qui se sont fait signaler. Juste pour dire que nous sommes mobilisés pour la réussite de cet événement. Cela avec un esprit de gagneur et pleins de défis à relever.
Quelles sont vos attentes ?
Pour cette édition, nous attendons le Ministère de la Culture, les sponsors, les différentes autorités de notre commune ainsi que leurs apports financiers, matériels, moraux et surtout leur présence effective sur les lieux. Nous attendons plus de 5.000 festivaliers.
Y’a-t-il des innovations?
A vrai dire, ce n’est pas du tout facile. Nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés, mais Dieu étant au contrôle, il gère le reste. Le Festag a fait connaître culturellement la commune de Port-Bouët ainsi que son quartier Gonzagueville, sur le plan national voire sous-régional. D’ailleurs, pour l’édition précédente nous n’avons innové qu’avec la compétition culinaire. Contrairement à la prochaine édition qu’innovera avec le Battle dance, le concours Awoulaba et le Taloua klaman. Il y aura également le Festag Karaoké et le Festag live, ainsi que le concours d’orchestre.
Comment espérez-vous pérenniser ce festival ?
La culture étant notre crédo, nous devons participer à sa promotion à travers des festivals, en faisant ressortir certaines valeurs propres à l’Afrique, de sorte à ce qu’on nous ne nous l’impose pas. Chacun a sa culture et c’est cette diversité culturelle qui fait de nous des africains solidaires. Nous avons déjà entamé le concours de master class des batteurs, des bassistes des guitaristes pour découvrir de nouveaux talents et nous espérons y arriver.
Réalisé par Médard KOFFI