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Femme en action : Mme Odile Parel, présidente Ong ‘’Loucha’’, victime de l’excision : « Les femmes ne doivent pas avoir honte de s’élever contre cette pratique.»


Abidjan 02 février 2016 (lepointsur.com)-Victime de l’excision à l’âge de 9 ans, Odile Parel a décidé de se dresser contre cette pratique moyenâgeuse, à travers sa structure  dénommée ‘’Loucha’’ (lève-toi! En langue Yacouba).

Mme Odile Parel, présidente de l’Ong ‘’Loucha’’, victime de l’excision : «Les femmes ne doivent pas avoir honte de s’élever contre cette pratique.»#Excision

Pour la défenseuse de la cause de la petite fille, c’est un triste épisode de sa vie. ’J’ai été excisée à 9 ans. C’est une période douloureuse pour moi. Une coutume que je n’ai pas aimée, vu l’atrocité de la chose. Nous avons tout fait pour épargner nos petites sœurs, mais cela a été une  peine perdue. Alors en 2009, lorsque j’ai atteint mon orgasme pour la première fois à l’âge de 38 ans, cela a favorisé la mise sur pied de ma structure ‘’Loucha’. S’est-elle indignée.

En digne défenseuse de la cause de la petite fille, Odile Parel a mené plusieurs actions, dont des campagnes de sensibilisation dans la sous-préfecture de Logoualé, la signature d’une Charte par 24 chefs de ladite sous-préfecture. Ainsi que des campagnes de sensibilisation en Suisse où elle réside.

Cette distance qui l’éloigne de la Côte d’Ivoire et de sa région, à l’en croire. ’’J’ai la chance de venir souvent au pays. Je suis d’accord avec vous.C’est vraiment pas facile avec la distance’’, a-t-elle regretté. Elle ambitionne d’installer très prochainement des comités ‘’Loucha’’  dans plusieurs localités de la Côte d’ivoire. Dans la foulée, elle a rappelé que la lutte en faveur de la petite fille n’est pas, pour elle, une recherche de prestige.

Entre autres stratégies pour endiguer ces maux qui sabordent les droits de la petite fille, la responsable de ‘’Loucha’’ s’est lancée dans l’organisation des concours de beauté intitulés Miss et Mister ‘’Loucha’’ et des campagnes de sensibilisation. Dans sa quête du bien-être de la petite fille, Odile Parel reçoit fort heureusement des aides substantielles.Pour combattre ce fléau qui se pratique en pays Koulango, Abron, Gouro et Baoulé.

Très optimiste, elle a dit croire en l’éradication du phénomène.

’Je viens de faire la chirurgie réparatrice et notre projet, c’est de faire bénéficier les femmes. Elles ne doivent pas avoir honte ou peur de se lever contre cette pratique afin de préserver les autres petites filles’’ a-t-elle conseillé.

Réalisé par Opportune Bath

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