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Femme en action/Victorine Socko (Présidente de l’organisation des femmes reporters photographes de Côte d’Ivoire): »Nous voulons rehausser l’mage de la femme dans les médias »


L'Ofrep-CI , à l'occasion de la Journée internationale de liberté de la presse (PH:Ofrep-CI)

L’Ofrep-CI , à l’occasion de la Journée internationale de liberté de la presse (PH:Ofrep-CI)

Abidjan 22-7-2016(lepointsur.com) Créée en septembre 2014 à l’Institut des sciences et techniques de la Communication (Istc), l’Organisation des femmes reporters photographes de Côte d’Ivoire (Ofrep-CI) a bientôt deux ans d’existence.

Femme en action/Victorine Socko (Présidente de l’organisationdes femmes reporters photographes de Côte d’Ivoire): Nous voulons rehausser l’image de la femme dans les médias#Ofrep-CI.

Dans cet entretien accordé à « lepointsur.com », Victorine Socko, la première responsable de ladite organisation fait un bilan à mi-parcours de son mandat.

Mme la présidente, quel bilan faites-vous à moins de 2 ans à la tête de l’Ofrep-CI ?

Six mois après la création de l’organisation nous pouvons affirmer sans ambages que notre bilan est positif. Vu les nombreuses activités  que nous avons réalisées. Notamment la première exposition photos qui a eu lieu à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), lors de la Journée internationale de la femme.

Cette cérémonie qui a vu la présence de nombreuses personnalités, à savoir la marraine  Mme Massandjé Liste Touré du Conseil  café Cacao,  l’Ambassadeur de l’Allemagne en CI et la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté avait pour thème, « La femme au travail ».

Trois mois après, nous avons eu une autre exposition dans les locaux de l’Istc, à Abidjan Cocody. C’était  cette fois-ci, à la faveur de la fête des mères. La  cérémonie s’est déroulée en partenariat avec la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine et sous le parrainage de la Première Dame Dominique Ouattara.

Une association antillaise basée en Côte d’Ivoire est venue nous apporter son soutien.

L’Ofrep-CI  a bénéficié des séminaires du Rasalao (une structure qui lutte contre la prolifération des armes légères) et du Synapp-CI. Il y a eu également un séminaire à Paris Village sur le SIDA. Nous avons été primées par la Fondation Fatou Sylla dont l’objectif est d’œuvrer pour l’autonomisation  de la femme.

Quels sont les moyens substantiels de l’organisation ?

L’Ofrep-CI vit des cotisations de ses membres et de ses prestations. Nous sommes environ une centaine de membres composés de photographes, camera-women, infographes et reporters.

Le métier de reporter photo nourrit apparemment son homme.

Evidemment, ce métier nourrit son homme, mais il faut se mettre à jour à travers des formations pour être plus compétitives.

Et si on parlait difficultés au sein de votre corporation ?

Dans l’exercice  de notre métier, nous rencontrons d’énormes difficultés. Il nous faut par exemple  lutter avec les hommes  pour faire de bonnes prises. Nous avons, pour ce faire, besoin de matériels informatiques, d’ordinateurs et d’appareils photos numériques. Nous sommes également confrontées à la concurrence déloyale du fait des nouvelles  techniques de l’informatique. Disons le numérique, mais il faut se mettre à jour, s’adapter. Nous subissons en d’autres termes, des ‘’violences ‘’ physiques et morales. De l’autre côté dans la vie sociale nous sommes jugées à tort. A savoir des femmes qui sont toujours parties. Mais  cela ne peut aucunement nous ébranler ; d’autant plus que nous avons une mission de rendre compte.  Nous sommes la voix des sans voix. Dans tous les cas, la femme est vulnérable dans tous les secteurs d’activités.

Quels sont les projets de l’Ofrep-CI ?

 Nous envisageons mettre sur pied un journal numérique pour faire la promotion du genre en images.  Parce que quand la femme accompagne la femme, le monde bouge. Si nous voulons que l’autonomisation de la femme soit une réalité, il nous faut nous entraider. Nous voulons mettre en exergue la femme rurale, car elle contribue au développement du pays. Ce journal fera donc la promotion des activités de la femme en Côte d’Ivoire et partout dans le monde.

Votre mot de fin

Nous voulons par le biais de votre journal remercié Madame la ministre de la Communication qui ne cesse de nous apporter le confort matériel et qui nous encourage dans nos activités. Nous voulons également l’accompagner dans ce défi de rehausser l’image de la femme dans les médias.

Réalisé par Opportune Bath

 

 

 

 

 

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