Face aux juges/ Simone Gbagbo rattrapée par ses propres propos #justice
Abidjan, 1er-06-16 (lepointsur.com)- Le mercredi 1er juin 2016 était le deuxième jour d’audience dans le procès de l’ex-première Dame, Simone Gbagbo. Elle est poursuivie pour crime contre l’humanité, entre autres, pendant la crise postélectorale de 2010-2011. La parole s’envole, mais elle est sacrée. Surtout quand elle reprise par les médias, elle rentre dans l’histoire. Morceaux choisi. « Elles n’avaient pas à se trouver là. Elles ont eu ce qu’elles cherchaient. », Simone Gbagbo sur TV5, faisant cas des femmes du RDR qui affirmaient avoir été violées à Cocody par des gendarmes, lors d’une marches de protestation, au moment où elle était première Dame.
« Lorsque les forces de la coalition internationale nous ont pris, mon époux et moi, nous avons été amenés à l’hôtel du Golf. J’ai été l’objet de tentative d’agression sexuelle… », Simone Gbagbo le mercredi 1er janvier 2016 face aux juges avant de se confesser : « Je compatis à la douleur de toutes les femmes qui ont été victimes d’agressions sexuelles», a-t-elle dit aux juges déplorant par ailleurs, la mort des femmes d’Abobo sous réserve : « Si c’est vrai ». La presse proche de son parti avait qualifié le sang sur les femmes d’Abobo de « Bissap ». Il revient à l’accusation de prouver son inculpation de « crimes de guerre et crimes contre l’humanité ».
Sériba Koné
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