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Face à l’indifférence des dirigeants : le Forsci se propose de porter la voix du peuple #Malgouvernance


Plusieurs personnalités dont l’ancien gouverneur de la Bceao, Philippe Henry Dacoury-Tabley, ici au premier plan, ont pris à l’évènement.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 15-4-2017) Face à l’indifférence des pouvoirs publics à juguler les maux qui minent la société ivoirienne, une vingtaine d’organisations de la société civile a décidé de prendre ses responsabilités vis-à-vis de l’histoire. A juste titre, elles ont porté sur les fonts baptismaux le Forsci ou Forum des organisations de la société civile ivoirienne.

Le lancement des activités de cette nouvelle faîtière a été marqué, le vendredi 14 avril 2017, à Cocody par une conférence de presse animée Gbalet Pulchérie, sa Coordinatrice. A l’occasion, celle-ci avait à ses côtés Jean-Yves Abonga, porte-parole de l’Intersyndicale. « Le Forsci se propose donc la conscience du peuple pour rappeler à l’ordre tous ceux qui porteront atteinte aux intérêts du peuple, mais aussi pour former le peuple à agir de façon responsable », indique la conférencière.

Elle ne manque pas d’égrener les principaux objectifs du Forum des organisations de la société civile ivoirienne. Qui, selon Gbalet Pulchérie, se résument essentiellement à contribuer au renforcement du dialogue social et de la démocratie, en plus de constituer un cadre d’échange, de concertation et de mutualisation des énergies des organisations de la société civile.

Mieux, elle ajoute que le Forsci assistera les organisations de la société civile dans le cadre du renforcement des capacités et de leurs expertises sectorielles ou thématiques et mènera des actions de sensibilisation, de lobbying et de monitoring dans la mise en œuvre des politiques publiques. En plus, il participera à l’élaboration des politiques publiques ainsi qu’à leur suivi et évaluation.

« Le Forum des organisations de la société civile ivoirienne se propose d’être une société civile responsable, le porte-voix du peuple, celui qui répond à ses attentes et qui défend valablement ses droits en même temps que ses devoirs », soutient la Coordinatrice. Car, selon elle, la démocratie, comme projet sans cesse à construire, implique la liberté d’opinion, le respect des droits des minorités et la confrontation pacifique des intérêts.

Idrissa Konaté

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