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États-Unis : Kamala Harris choisit Tim Walz pour être son vice-président


La candidate démocrate Kamala Harris se dit « fière » d’avoir choisi Tim Walz, 60 ans, ce mardi 6 août, pour la vice-présidence. Ce dernier sera son colistier en vue de la présidentielle du 5 novembre, aux Etats-Unis.

La vice-présidente n’a eu que deux semaines pour faire son choix, alors que ce processus de sélection prend en général des mois, après le coup de tonnerre du retrait de candidature de Joe Biden le 21 juillet.

Le gouverneur du Minnesota a 60 ans et les cheveux grisonnants. C’est un adepte de la chasse, précise notre correspondante à New York, Loubna Anaki. Son côté « homme du peuple » pourrait notamment aider. Il est né dans un petit village du Nebraska, n’a pas fait d’université prestigieuse, a servi dans l’armée.

D’abord représentant du Minnesota au Congrès, il a, depuis qu’il est devenu gouverneur, su mettre en œuvre des politiques progressistes en faveur du droit à l’avortement et des restrictions sur les armes à feu. Il a le soutien des syndicats, un point très important, et bénéficie d’une réputation d’homme affable, authentique, qui pas vraiment politicien. Un aspect qui va être primordial pour convaincre les électeurs des États du Midwest.

Un « dangereux gauchiste »

L’équipe de campagne de Donald Trump n’a pas tardé à réagir : elle qualifie ce mardi Tim Walz de « dangereux gauchiste ». « Tout comme Kamala Harris, Tim Walz est un dangereux gauchiste extrémiste, et le rêve de Harris et Walz » de transformer les États-Unis à l’image de la Californie, représente « le cauchemar de tout Américain », a déclaré dans un communiqué Karoline Leavitt, porte-parole de l’équipe de campagne de l’ex-président républicain.Le suspense sur le choix du colistier de Kamala Harris aura duré jusqu’au bout : la liste des principaux prétendants comportait plusieurs autres hommes comme Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie, et Mark Kelly, ancien astronaute devenu sénateur de l’Arizona.Depuis deux semaines, Kamala Harris a rattrapé le retard qu’accusait Joe Biden sur Donald Trump dans les intentions de vote et a vu s’envoler les montants récoltés pour sa campagne, marquant des débuts sans fausse note – mais dont il lui faudra réussir à maintenir la bonne dynamique durant les trois prochains mois.La candidate démocrate, qui fait notamment campagne sur la protection du droit à l’avortement, pointe régulièrement les outrances de Donald Trump et résume l’élection à une question : « Dans quel genre de pays voulons-nous vivre ? Un pays de liberté, de compassion et d’État de droit, ou un pays de chaos, de peur et de haine ? »

RFI

 

 

 

 

 

 

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