Environnement : Eléphants d’Afrique/ Vers la fin de ces espèces
Il y a cinquante ans leur nombre était de l’ordre de 20 000 000 de têtes.
A ce jour, il en resterait 500 000.
Hors, si nous ne prenons pas immédiatement les mesures de protection qui s’imposent, dans moins de vingt ans il n’y aura plus d’éléphants sur le continent africain.
Les uniques survivants seront ceux que l’on aura protégé dans les parcs en Occident. C’est un non-sens. C’est pitoyable et dramatique.
Pitoyable, parce que pour sauver l’espèce il aura fallu la transplanter hors de son lieu de vie naturel et ancestral.
Dramatique, car, par définition, l’éléphant d’Afrique qui est un symbole n’appartient qu’au continent africain.
Qui sont les responsables de ces massacres ?
– Les braconniers et ceux qui les laisse faire sachant que ça leur rapporte gros.
– Cette multitude de demeurés mentaux, particulièrement en Asie, pour qui la poudre de défense d’éléphant ou de corne de rhinocéros a un pouvoir aphrodisiaque !
– Nos gouvernants, jusqu’au plus haut niveau des états qui par leur silence, leur refus de se rendre responsables, voire, dans certains cas, leur implicite complicité, laissent perdurer une situation aux conséquences futures catastrophiques.
Que pouvons-nous faire ?
– Dénoncer avec force, par tous les moyens, y compris et surtout ceux des réseaux sociaux, cette ignominie.
– Mettre en accusation ceux qui se rendent responsables et/ou à qui profitent ces trafics scandaleux.
– Faire connaître qu’il existe des moyens efficaces et peu coûteux pour protéger cette espèce en voie d’extinction. Il n’entre pas dans mon propos de ce jour d’exposer ces moyens, cependant je me tiens à disposition de toute personne qui souhaiterait aborder ce sujet.
– La défense, la protection de ces nobles animaux nous concerne tous, que l’on soit africains ou non.
Claude F. Bouyer
cbouyer@zeop.re
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