Entretien/Kouadio Jean-Jacques (vice-président du MJA) : ‘’Je veux faire du Mouvement J’aime Abohiri, un outil de développement’’
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 19-6-2017) Il est vice-président du Mouvement J’aime Abohiri. Il brigue désormais le fauteuil de président de ce mouvement. Kouadio Jean-Jacques, puisque c’est de lui qu’il s’agit, entend orienter davantage ce mouvement vers le développement. Il l’a signifié au cours d’un entretien. Il ne manque de faire cas de la touche personnelle qu’il souhaite apporter à cette organisation qui existe depuis maintenant 13 années.
Kouadio Jean-Jacques, vous êtes vice-président du MJA et candidat pour le poste de président de ce rassemblement. Pouvez-vous nous le présenter ?
Merci de me donner l’occasion de me prononcer sur une association qui me tient à cœur. Le MJA signifie Mouvement J’aime Abohiri. Je voudrais vous préciser qu’Abohiri est le plus grand canton du département de Divo. Il regroupe plus de 18 villages.
A quand remonte la naissance de ce mouvement ?
C’est en 2004 que nous avons porté sur les fonts baptismaux le Mouvement J’aime Abohiri. Nous sommes aujourd’hui au terme de la cinquième mandature. Je suis heureux du travail abattu avec de valeureuses dames et hommes, tous des frères et des sœurs.
Le constat est que vous briguez maintenant le poste de président du MJA. Qu’est-ce qui peut bien motiver une telle volonté ?
Comme je vous le disais tantôt, après l’important travail de positionnement, le besoin de mettre ce mouvement au service de nos populations est plus que d’actualité. Je suis motivé certes, par la volonté de faire du Mouvement J’aime Abohiri, un outil de développement, pour l’ensemble des villages de ce canton, mais je voudrais surtout contribuer à mobiliser l’ensemble des fils et filles du canton, afin de se mettre au service de leur localité respective. Mieux, nous voulons ouvrir notre association à l’extérieur, en vue de faire bénéficier, bien entendu, des retombées de partenariats fructueux à nos parents. Notre candidature est surtout motivée par la volonté de donner vie et espoir aux nombreux jeunes du canton qui attendent toujours de trouver un premier emploi.
Peut-on avoir une idée du nombre de candidats qui briguent le poste de président comme vous ?
Je ne pourrai pas vous estimer le nombre exact de candidats. Je voudrais que vous reteniez cependant que le canton regorge de beaucoup de potentialités. Me concernant, je souhaite que l’élection soit véritablement ouverte, afin de réunir tous les fils et filles du canton, de sorte à montrer que chez nous les valeurs de démocratie et d’union sont effectives.
Vous semblez mobiliser derrière vous, la quasi-totalité des jeunes d’Abohiri. Qu’est-ce qui explique une telle marrée en votre faveur ?
La mobilisation a toujours été mon combat. Et j’ai su mettre à profit mes responsabilités de vice-président du MJA pour mobiliser davantage. Pour avoir participé à tous les bureaux depuis 2004, j’ai su apprendre auprès des différents présidents en côtoyant en même temps des frères et des sœurs. J’espère surtout que ma candidature ne dérangera personne et que je pourrai bénéficier du plus rand nombre de frères et sœurs du Mouvement J’aime Abohiri, pour la touche personnelle que je souhaite lui apporter.
Pour avoir été membre de tous les bureaux depuis la création jusqu’aujourd’hui, pouvez-vous revenir sur les différentes actions posées par le MJA ?
Quoique nous aillons connu des débuts difficiles, nous sommes parvenus à organiser une journée carrière en 2005, en vue d’orienter nos jeunes frères. Après, nous avons initié une tournée d’excellence à l’Université Méthodiste d’Abidjan, en 2006. Et par la suite, nous nous sommes orientés vers nos parents. Aujourd’hui, grâce au MJA, le canton est doté d’une ambulance médicalisée pour faciliter l’accès des parents aux soins et aux centres de santé. Nous sommes fiers d’avoir œuvré à l’obtention d’une sous-préfecture pour notre canton. La liste des actions est longue, je ne saurai l’égrener davantage. Toutefois, je suis sûr que d’autres personnes pourront mieux témoigner des actions menées par le Mouvement J’aime Abohiri.
Quelle est la touche que vous entendez apporter au MJA ?
Je ferai de l’insertion socioéconomique des jeunes, mon cheval de bataille. Car, pour moi, tout développement se fonde sur l’emploi. Je me ferai le chantre de la promotion culturelle de notre canton. A ce niveau, j’ai déjà des frères et sœurs qui travaillent dans ce sens.
Quand est-ce qu’aura lieu l’élection ?
Je pense que ce sera dans le courant de la mi-juillet 2017. Pour l’heure, je voudrais vous rassurer que nous sommes prêts à aller à ces échéances.
Avez-vous un appel particulier à l’endroit de vos frères et sœurs d’Abohiri ?
J’appelle toute la jeunesse à prendre ses responsabilités. Pour moi, l’heure de l’union, de la cohésion et de la solidarité a sonné. On ne peut pas aller au développement en rangs dispersés. On ne peut pas non plus aller au développement en ayant des griefs contre qui que ce soit. Je voudrais souligner que le MJA est un mouvement apolitique qui a pour ambition de fédérer tous les fils d’Abohiri. Qui que tu sois, quel que soit ton parti politique et ta coloration religieuse, le MJA t’attend. Tant que tu résides sur la terre d’Abohiri, viens participer au développement et au rayonnement de ton canton. Je ne saurai terminer sans renouveler mes remerciements à tous ceux et à toutes celles qui ne cessent de m’apporter leur soutien dans la course vers la noble mission que j’ai décidé de m’assigner.
Réalisé par Idrissa Konaté
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