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[Entretien Côte d’Ivoire] Arsène Roger Gah Yemonli (maire de Bangolo)


‘’Voici ce qu’on doit avoir en esprit quand on est un élu d’un commune et d’une région’’

Arsène Roger Gah Yemonli est maire de Bangolo, commune située dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Guémon. Il était à la première session ordinaire du conseil régional du Guémon à Duékoué. Dans cet entretien, il explique pourquoi il soutient le nouveau président du conseil régional du Guémon, Dr Célestin Serey Doh.

Monsieur le maire, vous êtes venu soutenir, le président du conseil du Guémon à sa première session ordinaire. Que retenez-vous?

Il faut dire que la cérémonie a été une réussite totale. Elle avait son sens, parce que Dr  Sérey Doh vient d’être élu président du conseil de cette grande région qui a besoin de développement.

Aussi, je crois d’ailleurs que, bien avant son élection en sa qualité de président, le docteur Sérey Doh, avait déjà commencé à poser des actes pour le développement de notre région. Je suis persuadé qu’il ne fera que confirmer ce qu’il a commencé.  Donc aujourd’hui, effectivement il aura fallu que je sois à ses côtés d’abord pour trois raisons. La première parce que la ville de Bangolo dont je suis le maire fait partie du Guémon, la deuxième en tant que maire de Bangolo et comme il l’a dit tout à l’heure lui-même, M. Sérey Doh est  mon oncle, et la dernière raison c’est que coutumièrement nous sommes de la même famille.

Donc aujourd’hui, je pense que c’est un défi, non seulement fraternel, mais aussi régional. Mon souhait est que nos objectifs de développement soient atteints, et pourquoi pas dépassés pour le bonheur de nos parents.

Est-ce un nouveau départ pour le développement de votre région ?

Naturellement. Le président du conseil régional et le maire d’une localité de la région doivent toujours s’entendre. Vous savez que tous les deux, nous sommes très portés sur le développement. Vous avez vu ce que  j’ai fait personnellement avant d’être élu maire.

‘’Mon souhait est que nos objectifs de développement soient atteints, et pourquoi pas dépassés pour le bonheur de nos parents.’

Cela fait 8 ans qu’il est sur le terrain, et moi, seulement trois ans. Mais bon, c’est tout à fait normal que nous travaillons ensemble. Nous sommes condamnés à travailler ensemble, parce que comme je l’ai dit tout à l’heure, ce sera une réussite fraternelle.

Mais vous savez, quelquefois, on extrapole sur le plan politique. Je pense que quand on est élu d’une région ou d’une commune on doit avoir en esprit le développement et le bien-être de nos populations.

C’est pour cela que nous avons tout fait pour arriver aujourd’hui à la tête du département, à la tête de la commune de Bangolo.

Mais, n’empêche la pesanteur politique est très forte dans les histoires de développement. Êtes-vous prêts à briser cette force-là ?

Voyez-vous, moi je me dis que la politique politicienne on la laisse à ceux qui aiment bien tergiverser sur les choses.

La Côte d’Ivoire est une et indivisible. Aujourd’hui, on ne peut pas parler politique sans penser aux villes qui sont à l’intérieur du pays donc je pense que ce qui va dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire doit être complètement adoptée par tous, cela doit prévaloir et dans nos pensées et dans nos actes.

Je pense que c’est ce qui est le plus important, et je ne pense pas que la pesanteur politique soit un obstacle entre Docteur Sérey Doh et moi, parce que même après que nous avions parlé politique, nous allons en famille pour parler famille. Nous sommes liés naturellement lui et moi. Il n’y a donc pas un barrage entre nous.

Entretien réalisé à Duékoué par Sériba Koné

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