Interview

Entretien-Bishop Stéphane Mabéa (Auteur de plusieurs livres sur la sorcellerie) : ‘’Voici les six prisons secrètes des sorciers’’


Abidjan, le 1er-12-14, (lepointsur.com)-Au cours d’un entretien que nous avons eu avec lui à son bureau sis à la 7e tranche, au II Plateau dans la commune de Cocody, le Bishop Stéphane Mabéa est longuement revenu sur le mystère de la sorcellerie. Il a insisté sur ses fondements et a révélé les six prisons utilisées par les sorciers pour bloquer les chances de leurs victimes.

« Je voudrais aussi vous dire que j’ai un don pour découvrir les sorciers. Car il n’est pas permis à tous de le faire. Depuis mon enfance, je l’exerçais de façon discrète. Mais, depuis un certain temps, Dieu m’a pratiquement imposé de l’exercer à une échelle plus grande. C’est fort de cette expérience de plus de vingt ans que j’écris les livres, sorte de témoignage de ce qui a constitué mon expérience. Dans ‘’Le jugement des sorciers’’

Bishop Stéphane Mabéa, vous êtes auteur d’ouvrages qui parlent éloquemment de sorcellerie. Nous vous approchons pour être mieux éclairés sur la question.

Bishop Stéphane Mabéa

Bishop Stéphane Mabéa

Je dirai même que j’ai fait sortir trois livres. Je suis auteur de cinq livres, mais les livres les plus connus sont les livres qui traitent effectivement du sujet de la sorcellerie. Le premier qui m’a révélé au grand public est ‘’Le jugement des sorciers’’. Le deuxième, c’est ‘’Vaincre les rois et reines de la sorcellerie familiale’’ et le dernier sur le même sujet, c’est ‘’Prière prophétique pour stopper le calendrier des sorciers’’. A partir de là, d’aucuns se diraient que maintenant, le Bishop Stéphane Mabéa est à même de répondre aux questions concernant la sorcellerie. Je bénis le Seigneur pour cela. Pourquoi ne pas aborder ce terme, qui est un sujet vaste, une gangrène qui, à force de ne pas en parler, devient un instrument que nos ennemis, le diable et le démon utilisent pour détruire nos vies personnelles, nos familles, nos nations, nos continents. Il faut donc en parler. Je suis en tout cas très heureux d’évoquer le sujet. Pour vous dire que vous avez frappé à la bonne porte. Je suis à votre disposition.

Merci Bishop. Généralement, en Afrique, les gens ont peur d’aborder le sujet. Ceux qui l’ont essayé ont souvent perdu la vie. Mais vous, comment vous y prenez-vous pour ne pas susciter la foudre des sorciers ?

(Rires nourris avant la réponse du Bishop) Je parlerai en termes de grâce. Vous savez, chacun a reçu de Dieu, une portion de Sa grâce. Je dirai aussi que chacun a son travail, son ministère. Vous êtes journaliste talentueux et impressionnant par les questions que vous posez. Moi, je ne pourrai jamais le faire. C’est votre travail, c’est votre don. C’est la grâce que vous avez reçue de Dieu. Mieux, on dira que vous êtes venu sur terre pour ça. Moi aussi de côté, comme la Bible le dit, dans Jérémie 1, verset 5, « depuis le sein de ta mère, Je t’avais oint pour devenir prophète des nations ». Vous comprenez que moi, Bishop Stéphane Mabéa, depuis le sein maternel, j’ai été choisi et appelé par Dieu pour exercer ce ministère de prophète. Ainsi, dans l’exercice de mon métier de prophète qui est un ministère de révélation, de dénonciation des œuvres des ténèbres. Me concernant, je n’ai aucun secret dans mon combat contre les sorciers si ce n’est Jésus-Christ. Je ne fais qu’obéir à ce qu’il m’a demandé de faire, à savoir dénoncer les œuvres des sorciers. Vous conviendrez avec moi que celui qui t’envoie est à mesure d’assurer ta sécurité dans le cadre d’une mission délicate. Je bénéficie donc de la protection de Dieu.

A vous lire, l’on serait tenté de dire que vous êtes aussi sorcier. Comment faites-vous pour démasquer les sorciers ?

Je voudrais aussi vous dire que j’ai un don pour découvrir les sorciers. Car il n’est pas permis à tous de le faire. Depuis mon enfance, je l’exerçais de façon discrète. Mais, depuis un certain temps, Dieu m’a pratiquement imposé de l’exercer à une échelle plus grande. C’est fort de cette expérience de plus de vingt ans que j’écris les livres, sorte de témoignage de ce qui a constitué mon expérience. Dans ‘’Le jugement des sorciers’’, quand je parle des six prisons des sorciers et que je le dénonce, beaucoup se disent la même chose que vous journalistes me posez comme question. Toutefois, je dis non. Je l’ai dit. Quand Dieu t’a appelé, tu n’as pas besoin d’être dans le camp adverse pour savoir ce que l’adversaire fait. Parce que ce Dieu dont on parle sait tout. Il est omniscient et à même de savoir ce qui se passe dans un endroit où vous et moi ne pouvons avoir accès. Et il fait grâce à celui à qui il a permis d’avoir un don de révélation pour avoir aussi accès à ces endroits secrets. C’est le cas de plusieurs prophètes dans la Bible, notamment Elysée et Elie qui pouvaient avoir la perception de plusieurs choses impossibles à leurs contemporains. Je n’ai jamais pratiqué la sorcellerie. Encore moins, je n’ai jamais assisté à une réunion de sorcellerie. Mais, par l’Esprit de Dieu qui, en moi, par le don qui est en moi, je peux évoquer beaucoup de choses qui se pratiquent dans le monde des sorciers. Et parfois, quand j’ai l’occasion de parler avec de grands maîtres sorciers, je leur dit : « je peux vous informer mieux sur ce que vous pratiquez. Parce que l’esprit qui est en moi est supérieur à celui qui est en vous et il est beaucoup plus informé que celui qui vous habite ». Je répète que je n’ai jamais été sorcier. Si je l’avais été, il n’y aurait pas de honte à le confesser. Retenez que la sorcellerie n’est pas un monde qu’on définit de façon littéraire. C’est un royaume fondé sur des lois. Et le fondement principal sur lequel s’appuie la sorcellerie c’est la haine. J’ai dit que la haine est la mère de la sorcellerie.

 

Vous avez fait cas de six prisons des sorciers. Pouvons-nous avoir une idée d’elles ?

Oui, tout à fait. Il y a les prisons aériennes ou prisons hertziennes. Il s’agit de l’air que nous respirons. Beaucoup ne savent pas que cet air est une prison pour les sorciers. L’air se définit en effet, comme le premier, le deuxième et le troisième ciel. Et le diable s’appelle le prince de l’air, parce qu’il contrôle les deux premiers ciels. Dieu étant le maître de toute chose, est établi au troisième ciel. C’est un lieu où les sorciers bloquent des bénédictions, des grâces et des promotions. Parce qu’ils savent que l’homme ne peut pas recevoir sur terre, une chose qui ne lui est pas venue du ciel. Or pour que cette chose parvienne à son destinataire, il faut qu’il passe par les ciels sous son contrôle. Deuxième prison, il s’agit des prisons marines. A savoir, tous les cours d’eau que les sorciers utilisent pour cacher  les grâces et les bénédictions. Il y a aussi les prisons terrestres. Notamment, les profondeurs de la terre où ils cachent de bonnes choses. A côtés de ces prisons, il y a les prisons forestières composées des différentes végétations que les sorciers utilisent. Enfin, les deux prisons qu’il reste sont l’esprit de mort et l’esprit humain. Car, un esprit humain qui est l’esprit d’un sorcier, à défaut de t’avoir, peux cacher la chance d’un individu en lui-même. En ce moment, il commence à l’initier. Dès lors, le novice fait des rêves au cours desquels il partage des banquets. Dans chacune de ces prisons, ils vont cacher des bénédictions différentes. Ce qu’ils cacheront dans l’eau n’est pas pareil à ce qu’ils cacheront dans un buisson.

Réalisé par Idrissa Konaté

Commentaires

commentaires