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En Côte d’Ivoire, la 14ème Réunion régionale africaine de l’Oit a fermé ses portes sur une note de satisfaction et d’espoir


Abidjan,06-12-2019 (lepointsur.com) Ouvert le 3 décembre 2019 à Abidjan-Cocody, la 14 e Réunion régionale africaine de l’Organisation internationale du travail (OIT), a fermé ses portes ce vendredi, sous une note de satisfaction et d’espoir des participants. L’allocution du président de la Réunion, Pascal Kouakou Abinan, à l’occasion de cette grande rencontre.

 Monsieur le Président du Conseil d’administration du BIT ;

Monsieur le Directeur général du BIT ;

Monsieur le Vice-Président gouvernemental de la 14Réunion régionale ;

Monsieur le Vice-Président Employeur de la 14Réunion régionale africaine ;

Monsieur le Vice-Président Travailleur de la 14Réunion régionale africaine ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Messieurs les Directeurs généraux adjoints du BIT ;

Madame la Directrice régionale du BIT pour l’Afrique ;

Madame la Commissaire aux Affaires Sociales de l’Union Africaine ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants du corps diplomatique ;

Mesdames et Messieurs les représentants des Etats observateurs, des organisations internationales et interafricaines ;Mesdames et Messieurs les délégués représentant les gouvernements, les organisations d’employeurs et les organisations de travailleurs des Etats membres de la région Afrique ;

Honorables invités en vos rangs et grades respectifs ;

Chers amis des médias ;

Mesdames et Messieurs.

La 14ème Réunion régionale africaine de l’OIT s’achève, après quatre (4) jours d’intenses travaux, marqués par des commentaires sur l’excellent

Rapport produit par le Directeur Général du BIT et des discussions thématiques animées par des personnalités dont l’expertise n’est plus à démontrer.

Je saisis cette occasion pour féliciter et remercier les Vices – Présidents, les panélistes, les membres du Comité de Rédaction et les organisateurs dont la disponibilité, l’ardeur au travail et l’expérience nous ont permis de réussir la tenue de cette session.

Je me réjouis également de la qualité des conclusions de nos travaux qui viennent d’être présentées.

Nous avons ainsi eu des échange fructueux sur les problématiques de l’heure dans le monde du travail africain. Il s’agit notamment de l’application effective des normes du travail, de la dynamisation du dialogue social, de la concrétisation de l’égalité entre homme et femme et de la facilitation de l’accès de notre jeunesse à l’emploi décent.

Nous avons aussi examiné la meilleure façon d’appréhender le changement climatique et les mutations technologiques, ainsi que le dispositif à mettre en place pour augmenter conséquemment notre productivité. Nos travaux ont enfin fait ressortir la nécessité d’accélérer nos efforts pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) d’ici à 2030 et, bien entendu, la mutation de notre économie informelle vers une économie formelle solide, compétitive et productive

Nous en sommes tous conscients, les défis qui se présentent au monde du travail africain sont importants et nous devons, à l’entame de ce deuxième centenaire de l’OIT, prendre des orientations sûres et nous donner les moyens de parvenir aux résultats que nous escomptons.

Certes, la tâche est ardue, mais il nous faut persévérer et mener les bons combats en concentrant nos efforts sur l’essentiel.

Je retiens également que l’une des actions majeures à mener est le renforcement des moyens alloués aux Ministères en charge des questions de travail, d’emploi et de protection sociale, afin de leur permettre d’élaborer et de conduire des politiques efficaces. Cependant, ces Ministères qui agissent dans le cadre d’un tripartisme devenu incontournable, ne sauraient, par leur seule action, apporter des réponses à toutes les problématiques qui se présentent. Une volonté politique forte et affirmée et une coordination interministérielle impliquant d’autres Ministères techniques et ceux en charge des finances, semble être la bonne option.

Distingués délégués ;

Chers invités ;

Mesdames et Messieurs,

A travers la déclaration du centenaire, nous avons pris l’engagement de centrer notre action sur l’humain. Pour ce faire, et au cours des travaux de la présente session, des orientations essentielles ont été définies et nous permettent, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda du travail décent, d’aboutir à des résultats attendus par nos populations.

Je note que les déclinaisons majeures de notre action future concerne d’une part la formation de notre jeunesse, afin de lui garantir l’accès à l’emploi productif et décent, et d’autre part l’application effective des normes du travail car elles sont porteuses de réponses à des problématiques qui continuent de se poser.

Nous devons poursuivre nos efforts, au plan national en tenant compte de nos réalités et spécificités et au plan régional et continental, à travers les instruments dont nous nous sommes dotés. Les conclusions de la Réunion régionale d’Abidjan seront, à n’en point douter, un excellent conducteur pour l’atteinte de nos objectifs et nous savons pouvoir compter sur l’appui du BIT pour y parvenir.

Distingués délégués ;

Chers invités ;

Mesdames et Messieurs,

Avant de clore mon propos, je voudrais, au nom de son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, de Monsieur Daniel KABLAN DUNCAN, Vice-Président de la République, de Monsieur Amadou GON COULIBALY, Premier Ministre, du Gouvernement et du peuple ivoirien, vous remercier pour l’amitié que vous nous témoignez en acceptant de vous rendre en terre ivoirienne pour participer à ces assises.

Je voudrais également remercier le BIT qui a fait confiance à l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’organisation de cette importante réunion et souhaiter à toutes et à tous, une excellente fin de séjour et un bon retour dans vos pays respectifs.

Je terminerai en citant le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire qui a participé à la session spéciale, le 3 décembre dernier « Un avenir plus brillant pour le travail en Afrique est possible parce que l’Afrique est la nouvelle frontière du développement. »

Il nous faut bien sûre y croire et agir en conséquence.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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