Election du président de la Cei/ Le FPI et ses alliés, ainsi des représentants de la société civile, de l’Eglise catholique et du MFA claque la porte avant avant l’élection de Youssouf Bakayoko
Youssouf Bakayoko, représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) au sein de la Commission électorale indépendante, a été élu tard dans la nuit de vendredi 5 septembre 2014, pour un second mandat à la tête de ladite Commission, mais en l’absence des représentants du Front populaire ivoirien (FPI) et ses alliés, ainsi des représentants de la société civile, de l’Eglise catholique et du Mouvement des forces d’avenir (MFA), qui ont claqué la porte avant le vote.
M. Bakayoko a été élu tard dans la nuit par 12 des 17 membres de la commission centrale, après de longues et âpres discussions entre participants autour du mode de désignation des membres du bureau. L’Abbé Boni Martial, représentant la Conférence des Evêques catholiques de Côte d’ivoire, Yoli Bi Koné Marguerite des ONG non confessionnelles, Anaky Jacob du MFA, Alain Dougou du FPI et Bertin N’goran Ganin de l’Alliance des forces démocratiques (AFD, coalition de l’opposition incluant le FPI), ont quitté la salle avant le vote.
Après la première réunion de la Commission jeudi, l’AFD avait haussé le ton vendredi pour dénoncer « le vote mécanique » comme mode de désignation du président, jugeant cette procédure « en contradiction avec les engagements pris par le gouvernement » de faire en sorte qu’un « bureau consensuel » soit mis en place.
L’Alliance avait alors menacé de ne pas reconnaître le bureau de la CEI si jamais il était mis en place par vote mécanique.
Les membres ayant pris part au vote ont également élu quatre cinq vice-président dont Koné Sourou (RDR, parti au pouvoir), Gervais Coulibaly (Ligue des mouvements pour le progrès, LMP, opposition), Auguste Mirémont (UDPCI, mouvance présidentielle).
Kpan Charles avec l’Aip