[Election à la FIF/Doumbia Major sans faux fuyant] «Si un certain Sory ou Diallo est élu, ce sera un non évènement»
Abidjan, 26-04-2020 (lepointsur.com) Depuis quelques jours, la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) fait rage et alimente les débats chez les fans du ballon rond en Côte d’Ivoire. Didier Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté, sont les trois prétendants au poste de président de la FIF. Les avis des adeptes et dirigeants du football ivoirien sur ces différentes candidatures vont bon train.
Ce dimanche 26 avril 2020, sans passer par mille chemins, Doumbia Major, a, dans un poste sur sa page Facebook, porté son choix sur l’ex-capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire. Pour l’ancien leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), la seule élection de Drogba à la tête de la FIF est un symbole d’unité nationale et démontre qu’en Côte d’Ivoire, les différents peuples restent unis et solidaires.
«Si Drogba est élu président de la FIF, toute la Côte d’Ivoire multiethnique va sortir pour saluer cet événement, mais si c’est un certain Sory ou Diallo, ce sera un non événement. Comme le disent les ivoiriens, ce sera comme l’enterrement d’un fœtus avorton qui n’est pas arrivé à terme», a écrit Doumbia Major.
Faisant l’apologie de l’ex capitaine des éléphants, il a aussi indiqué que Drogba, c’est du sang neuf et qu’il incarne le changement. Alors que ses adversaires, indiquera-t-il, incarnent la continuité dans l’échec et la résistance au changement.
Aussi, justifiant son choix sur l’ancien joueur de Chelsea, Doumbia Major a fait savoir que Drogba a passé une partie de sa vie en France et a pratiqué l’organisation du sport dans ce pays qui a été champion du monde. «Et il a donc une expérience vécue et pratique qu’il peut reproduire en copiant ce qu’il a connu, vu et pratiqué, contrairement à ses adversaires, qui sont des vieilles crues d’un système faillitaire et corrompu qui a montré ses limites», a-t-il souligné.
Avant d’ajouter que Drogba est un ambassadeur de l’image du pays et sa direction du football ivoirien peut avoir un impact sur le rayonnement international de notre pays.
«Mieux encore, il y a des pays qui payent des encarts publicitaires pour se faire connaître, nous avons gratuitement une icône mondiale, nous n’allons tout de même pas cracher dessus, par idiotie ?», a posté Doumbia Major.
En outre, au vue de toutes les qualités de l’ex-Pachydermes, selon l’ancien fésciste, aucun président de club ou ancien joueur ne peut laisser Drogba de côté pour choisir un certain Sory ou Diallo, des illustres inconnus qui n’ont jamais rien apporté au football ivoirien.
Allant plus loin, il a précisé que ce serait un signal fort et un acte politique majeur, que des Sory et Diallo acceptent de s’effacer pour un Drogba, dans un contexte où l’unité nationale est fragilisée par des clivages ethniques.
Par ailleurs, Doumbia Major a dénoncé le fait qu’en Côte d’Ivoire, les gens sont tellement malhonnêtes et corrompus dans l’âme qu’ils font passer leurs intérêts égocentriques avant la notoriété et les intérêts du pays.
Médard KOFFI