Ci-contre, la demande d’explication en question.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 19-10-2016) Le mal serait-il plus profond que l’on pourrait l’imaginer ? La bataille pour doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution a occulté la question des cours le mercredi, soulevée depuis que la décision de Mme le ministre de l’Education nationale de faire du mercredi un jour ouvrable au niveau de l’enseignement primaire n’a pas reçu un écho favorable chez l’ensemble des instituteurs, notamment ceux rassemblés au sein du syndicat Midd (Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits) dirigé par Mesmin Comoé.

Et pourtant, celle-ci revient au galop avec une polémique soulevée sur les réseaux sociaux le mercredi 19 octobre 2016 suite à la publication d’Elie Ayoub dans le groupe Observatoire démocratique de Côte d’Ivoire, très actif sur facebook. Dans cette publication, en effet, il est question du Directeur régional de l’Education nationale de Boundiali qui notifie une demande d’explication à Assamoi Assemien Assamoi, instituteur de son état, en exercice à l’Epp Dossafè Fofana, Iep de Boundiali.

Le hic ici, c’est que le D R de l’Education nationale se fonde sur un simple post de facebook, où les blagues et la dérision ont souvent pion sur rue, pour demander des comptes à un enseignant. Evidemment, cette attitude met à nue le malaise profond qui règne dans le système éducatif, notamment au niveau de l’enseignement primaire, où le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits et sa tutelle ont du mal à accorder leur violon.

Sinon, comment comprendre que sur la base d’un simple post sur un  réseau social, l’on puisse tancer son subalterne. En tout état de cause, les autorités gagneraient à regarder de plus près cette question, en vue de lui apporter une véritable solution, au risque de mettre en péril l’avenir des enfants dans la 3^e République, dont l’écriture focalise actuellement tous les intérêts.

Idrissa Konaté

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