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Education-formation : L’Asype-ci veut contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants #Syndicat


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 21-5-2017) Ils veulent rompre avec la monotonie et apporter un souffle nouveau dans la gestion de leur profil de carrière, eux, ce sont les éducateurs et inspecteurs d’éducation réunis au sein de l’Alliance syndicale du Personnel d’Education de Côte d’Ivoire (Asype-ci).

Ils l’ont fait savoir le 20 Mai 2017 à l’issue de l’Assemblée générale constitutive de leur syndicat qui a vu l’élection de Guissé Yao Georges en qualité de secrétaire général national dans un établissement hôtelier de la commune de Bingerville. Pour ce dernier, « la mise sur pied de l’asype-ci répond au besoin de mieux prendre en compte les attentes et les aspirations des éducateurs et inspecteurs d’éducation de Côte d’Ivoire.»

Au demeurant, il s’agit donc pour cette nouvelle structure syndicale d’œuvrer significativement à la carrière professionnelle du personnel d’éducation de Côte d’Ivoire. Ainsi, au titre des emplois, l’Asype-ci entend œuvrer entre autres à la correction du mauvais reclassement de certains éducateurs au grade A3 ; demander l’augmentation du nombre de places au concours professionnel de promotion dans l’emploi de l’inspecteur d’éducation ; demander l’organisation annuelle du concours professionnel de promotion au grade A5 ; A6 et A7 ; œuvrer pour le contrôle et le suivi-évaluation des éducateurs et inspecteurs d’éducation par leur pairs du grade A5, A6 et A7.

Ce n’est pas tout. Au titre de la nomination dans les fonctions, le secrétaire général nouvellement élu Guissé Yao Georges entend avec le soutien de ses pairs demander la suppression du concours des adjoints au chef d’établissement qu’il considère comme discriminatoire du fait qu’ils ignore non seulement les nouveaux emplois du système éducatif (éducateur grade A3, inspecteur d’orientation grade A4, les emplois A5, A6 et A7) mais qu’il est aussi contraire aux dispositions du décret n°98-570 du 22 décembre 1998 portant grades minima d’accès à certaines fonctions de l’Etat.

Toujours au titre de la nomination dans les fonctions, l’Asypeci entend demander au ministère de l’éducation national, de l’enseignement technique et de l’enseignement professionnel de mettre fin à la discrimination faite au personnel d’éducation de grade A3, A4, A5, A6 et A7 produits de l’Ens en les nommant dans les fonctions de supervision, de direction et de contrôle.

Au-delà, il s’agit également pour cette structure syndicale de demander la nomination du personnel d’éducation de grade A3, A4, A5, A6 et A7 dans les fonctions de chef de service, de principal et de proviseur des établissements secondaires, de directeurs départemental, de directeur régional, de sous-directeur de l’administration centrale, de directeur central, d’inspecteur de l’enseignement secondaire et d’inspecteur général. Et ce, en application du décret 98-570 du 22 décembre 1998 portant grade minima d’accès à certains fonctions d’Etat. Notons par ailleurs que fort de 16 membres, le bureau de l’Asypeci dispose de 4 ans pour mettre en œuvre ses chantiers.

Une correspondance particulière de Francis Kouamé

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