Duékoué, le 12-11-2024 (lepointsur.com) Au Commissariat de police de Duékoué, les fonctionnaires sont en rupture d’imprimés pour établir les certificats de résidence, pièce exigée à une frange de la population par la Commission Électorale Indépendante (CEI), pour la révision de la liste électorale. 

La réalité est palpable au Commissariat de police de Duékoué. Ici, depuis le lundi 11 novembre 2024 dernier, les populations de Duékoué ont froidement été douchées par l’annonce de la rupture des stocks d’imprimés expédiés par l’Office National de l’État Civil et de l’Identification (ONECI) pour établir les certificats de résidence. 

Sur place aux environs de 10h, un fonctionnaire de police n’a pas manqué d’inviter les populations à repasser le mercredi 13 novembre 2024, alors que la fin de la RLE est prévue pour le dimanche 17 novembre 2024.

Les interrogations légitimes des populations en attente de ce document capital pour la Révision de la Liste Électorale (RLE) se posent, surtout pour toutes celles qui espèrent changer leurs lieux de vote avant l’élection présidentielle d’octobre 2025. Pourquoi une telle rupture d’imprimés ONECI en cette période si cruciale ? S’agit-il dès lors d’une manie pour empêcher nombre de citoyens ivoiriens de prendre part aux votes en 2025 ? 

Le prolongement de la RLE d’une semaine seulement par la CEI semble ne pas être très bénéfique pour les parents du Ministre Délégué Sérey Doh Célestin à terme et, partant, pour toutes les populations des Régions de la Côte d’Ivoire où de sérieux problèmes d’imprimés ONECI se posent, avec acuité. Dès lors, souscrire à la plaidoirie des partis politiques et de la société civile d’augmenter le nombre de jours de la RLE à 52 jours pourrait seoir à tous, afin d’éviter toute posture critique de chaque structure impliquée dans le processus électoral. 

Lainé Gonkanou, Correspondant Régional

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