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Droits de l’Homme : En visite à la Cndhci, l’expert indépendant plaide pour l’appellation ‘’Enfants en conflit avec la loi’’


Dans  le cadre de sa quatrième visite en Côte d’Ivoire, Mohammed Ayat, expert Indépendant des Nations Unies sur le renforcement des capacités et la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a eu une séance de travail avec la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), vendredi 27 mai, à son siège sis à  Abidjan Cocody, II plateaux Vallons.

Droits de l’Homme : En visite à la Cndhci, l’expert indépendant plaide pour l’appellation ‘’Enfants en conflit avec la loi’’#Cndhci

Donnant les raisons de sa visite ,l’expert onusien a indiqué que cette rencontre vise à  »mieux apprécier » ce qui a été fait après son dernier passage en Côte d’Ivoire pour  se faire  une idée  »des acquis et les avancées » en matière de droits de l’homme en Côte d’Ivoire.

Saluant cette démarche, la présidente de la Cndhci et ses collaborateurs ont dressé le tableau de la situation des droits humains, aussi bien au niveau des droits civils et politiques, socio-économiques et culturels que la troisième catégorie de droits humains.

Sans toutefois occulter les difficultés de fonctionnement que connaît la Cndhci. Lesquelles difficultés,à l’en croire, empêchent la Commission d’assurer efficacement ses missions et de combler les attentes des populations ivoiriennes.

Ils ont pour ce faire, invité l’expert Indépendant à soutenir leur plaidoirie auprès des autorités de sorte à améliorer cette situation.Notamment l’insécurité  qui a cours dans le pays.

L’expert onusien a plaidé pour l’appellation ‘’enfants en conflit avec la loi’’ pour désigner ces enfants qui troublent le sommeil des populations.

« J’aimerais bien que ce terme ne soit plus  utilisé pour désigner ces enfants.Je plaide pour qu’on les appelle ‘’Enfants en conflit avec la loi’’.  Bien qu’il faut condamner le fléau et protéger les victimes. Quand on les appelle avec l’autre terme dégradant,c’est une façon  de les enfermer dans un statut négatif.Et du coup,il est emprisonné dans son acte alors que la personne est susceptible de changer. N’oublions pas que ces enfants sont passés par toutes les étapes de la violence qu’a connue le pays.Si on veut mettre fin à ce phénomène,il faut utiliser les termes socialisants », a conseillé Mohammed Ayat.

A l’issue de ces fructueux échanges, la présidente de la Cndhci, Namizata Sangaré a rassuré son hôte quant à la détermination de son équipe à travailler pour faire bouger les lignes au niveau des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.

Source: CNDHCI  

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