[Drame à Guiglo] Une institutrice et son nouveau-né trouvent la mort au CHR
Guiglo, le 19-03-2024 (lepointsur.com) Dans un drame poignant, Mlle Bako Amah Marguerite, institutrice ordinaire à l’école maternelle Héricout du groupe scolaire Résidence de Guiglo, a trouvé la mort, ainsi que son nouveau-né, le vendredi 15 mars 2024, au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Guiglo. L’événement tragique a plongé la communauté éducative dans un profond désarroi, suscitant des réactions vives et des appels à la justice.
Selon des informations obtenues auprès de sources concordantes, cette tragédie serait attribuée à un accueil défaillant de la défunte au CHR, suite à l’utilisation de caolin sur son ventre pour soulager ses douleurs. Alors que le rapport officiel de la situation est attendu, les collègues de Mlle Bako Amah Marguerite envisagent déjà de se faire entendre à travers leurs différents syndicats, afin de réclamer la manifestation de la vérité et la punition des responsables de ce drame.
Cette affaire survient dans un contexte déjà éprouvant pour les enseignants du District autonome des Montagnes, récemment endeuillés par les décès tragiques de deux de leurs collègues à Man et à Bangolo. Dans ce climat de douleur et de colère, les enseignants se mobilisent pour que justice soit rendue et que les responsabilités de toutes les personnes impliquées dans cet incident soient établies.
Toujours selon nos sources, des tractations seraient en cours pour étouffer l’incident au niveau local, suscitant davantage d’interrogations et de préoccupations au sein de la communauté éducative. Face à ces allégations, la vigilance est de mise, et l’affaire reste à suivre de près.
Cette tragédie à Guiglo résonne comme un appel à une prise de conscience collective sur les enjeux cruciaux de la santé maternelle et infantile, ainsi que sur la nécessité d’assurer des services hospitaliers de qualité et accessibles à tous. En attendant les conclusions de l’enquête officielle, la mémoire de Mlle Bako Amah Marguerite et de son bébé demeure dans les cœurs de ceux qui ont partagé leur quotidien et leur engagement pour l’éducation des générations futures.
Laine Gonkanou, Correspondant Régional