Les populations de Douandrou II ont été sensibilisées à la prévention des conflits liés au foncier rural et au respect des droits de l’Homme, dans la sous-préfecture de Zéo à Bangolo, le 15 novembre 2013.

 C’est pour sensibiliser les populations de Douandrou II à la prévention des conflits liés au foncier rural et au respect des droits de l’Homme que la caravane d’information et d’échanges de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire dénommée ONUCI Tour, a fait escale dans cette localité située à 550 km au nord-ouest d’Abidjan, dans la sous-préfecture de Zeo à Bangolo, le 15 novembre 2013.

« Le foncier rural est le domaine qui engendre le plus de conflits dans les villages  », a révélé le chargé de la section des Affaires civiles de l’ONUCI, s’adressant aux populations. «  Des structures telles que le comité villageois de gestion du foncier rural est l’organe mis en place localement pour prévenir et gérer au mieux les conflits liés à la terre  », a-t-il souligné, ajoutant que l’existence d’un tel organe devrait permettre de faire disparaitre les crises liées à la terre. « Le respect des us et coutumes des autres est essentiel pour préserver la cohésion sociale en votre sein  », a-t-il conclu.

« Le mandat actuel de l’ONUCI consiste entre autres à protéger les civils et surtout les enfants, à lutter contre les violences faites aux femmes et soutenir le Gouvernement ivoirien dans le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la réforme du secteur de la sécurité  », a pour sa part indiqué le représentant du bureau de l’Information publique.

Quant au chargé des questions de Sécurité de la Mission onusienne, il a exhorté les participants à la rencontre à contribuer au mieux à la gestion de leur sécurité par leur disponibilité et leur collaboration avec les experts en la matière de l’ONUCI et les forces de défense locales. La Police des Nations Unies, elle, contribue au retour d’une paix durable par la protection et la promotion des droits de l’Homme, a fait savoir son représentant.

Pour terminer, le représentant de la division des Droits de l’Homme a mis en exergue les devoirs des populations avant de les mettre en garde contre les violences faites aux femmes. « Vous avez des devoirs envers la société, la protection de la vie des citoyens du village, la scolarisation de vos enfants, quel que soit leur sexe. Mais en même temps, vous devez arrêter d’agresser physiquement les femmes, les enfants et bannir l’excision qui crée beaucoup de désagréments aux femmes  », a-t-il conclu.

Sériba Koné (Source ONUCI)