Point Sur

Devoir de mémoire : Ce que Félix Houphouët-Boigny a dit de M. Ouattara en 1990


Abidjan, le 15-9-2015 (lepointsur.com)-Le peuple ivoirien doit marquer un pas voir ce qui a changé dans les marches, les casses, la violence et dans le dialogue qui l’arme des forts. Ce mea-culpa servira de boussole tant à l’opposition qu’à chaque partie qui aspire au pouvoir d’Etat. Grace au dialogue le mandat présidentiel est à 5 ans renouvelables, une seule fois. Où se situe le problème ? Allons aux urnes en nous démarquant des vilains sentiments. Ce n’est pas dans le mépris, la haine, la violence que la Côte d’Ivoire de demain sera construite. Dans le cas contraire qu’on arrête de détruire ce qu’on n’a pas pu construire, après la mort d’Houphouët-Boigny.

Voila un extrait du discours de Félix Houphouët-Boigny parlant de M. Alassane Ouattara en 1990

M. Alassane Ouattra.Ph.Dr« J’ai fait venir auprès de moi, un jeune compatriote. Mais parce que beaucoup d’entre vous ne le connaissent pas, on parle d’étranger. C’est Alassane Ouattara. C’est un originaire de la grande métropole d’Astalor, Kong.

Vous savez, la guerre de Samory, n’a pas épargné cette grande cité, dont les chefs précisément étaient les Ouattara. Sa mère est d’Odiénné. L’un de ses cousins a travaillé pendant huit ans avec moi à la CEDEAO, à Lagos. On ne l’a pas taxé d’étranger. Ce sont les gens de l’opposition qui inventent tout cela! Alassane Ouattara travaille avec une petite équipe pour essayer de trouver des moyens …pour permettre à la Côte d’Ivoire de poursuivre le développement économique.

Nous le connaissons tous. Nous le connaissons pour sa grande compétence, pour son sérieux, pour son honnêteté, pour ses connaissances profondes du monde financier et bancaires, pour ses amitiés extérieures, surtout pour ses relations excellentes avec les deux grandes institutions financières internationales, le Fonds Monétaire et la Banque Mondiale. Nous le soutenons dans sa tâche difficile, et je pense qu’il va réussir… Je lui fais confiance, vous lui ferez confiance »! »

Par Sériba Koné

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