Abidjan- 17-05-16 (lepointsur.com) Réunis en Assemblée générale samedi 14 mai 2016 dans un complexe hôtelier de la place, des filles et fils du département de Bondoukou ont décidé de se doter  d’un outil de développement. Au terme du conclave placé sous la présidence d’honneur de M. Niamien n’goran, l’honorable Kossonou Kobenan Honoré a été porté à la tête de l’association pour un mandat de 3ans. Dénommée, CREDO (Cercle de réflexion pour l’émergence et le développement  du département de Bondoukou), ladite plate-forme  se veut un creuset de solidarité, de réflexion, de propositions et d’actions en vue du développement  de Bondoukou.

« Bondoukou, la capitale mythique de l’ancien cercle ce Bondoukou connaît une certaine léthargie dans son développement économique et social(…) Au plan administratif, l’on constate, la non création de nouveaux départements, en dépit du nombre important de sous-préfectures (12 au total). Au plan des infrastructures et de l’économie, on note la quasi inexistence d’unités de transformation des produits locaux, bien que le département de Bondoukou produise de l’igname, du manganèse et de la noix de Cajou en grande quantité(…) Au plan socioprofessionnel, l’on constate un faible taux de scolarisation (…)

Les cadres de Bondoukou restent sous-représentés dans les instances  décisionnelles de l’Etat, alors que certaines régions se voient gratifiées par la promotion d’un nombre très élevé de leurs cadres. Pourtant, les cadres de Bondoukou sont aussi compétents, car diplômés des grandes écoles et des Universités nationales et internationales. Malgré ces énormes potentialités au plan socio-économique et agricole, les populations ne croient plus en la possibilité de leurs filles et fils d’améliorer leur situation… » Tels sont, entre autres propos du président élu par acclamation (seul candidat),  Kossonou Kobenan Honoré. Qui a par ailleurs, dévoilé les objectifs majeurs du Credebo. « Il s’agit pour nous de rechercher des partenaires économiques et socioculturels pour accroître le taux d’alphabétisation et de scolarisation, singulièrement en faveur des jeunes filles, promouvoir la culture, le tourisme et l’artisanat, œuvrer à l’intégration des jeunes et femmes dans le tissu social, suivre et évaluer les projets initiés (…) former et sensibiliser les populations, œuvrer à la promotion des cadres… » Non sans décliner le programme d’activités à court terme qui se définit par la formation du bureau exécutif, l’installation des représentations sous préfectorales, d’un séminaire pour l’adoption du programme d’activités avec les présidents des mutuelles de développement et la chefferie traditionnelle et de la sortie officielle à Bondoukou.

Représentant, l’inspecteur d’Etat, Niamien n’goran, président d’honneur, le professeur Niamkey Koffi s’est réjoui de la mise en place de cette plate-forme de développement du département de Bondoukou. « Après les moments glorieux qu’a connus Bondoukou, ce département  traverse  des moments difficiles. Nous saluons donc cette initiative des jeunes cadres que vous êtes qui ont pris les choses en main. Nous sommes disposés à vous accompagner en vous donnant des conseils idoines » a-t-il indiqué. Pour leur part, les ressortissants de Bondoukou ont exprimé leur satisfaction quant à la tenue de l’assemblé générale. « Nous sommes très satisfaits après la tenue de cette assemblée générale.

Aujourd’hui, nous nous sommes réunis pour parler de développement. Le développement n’a pas de couleur. Maintenant, nous devons œuvrer pour que notre association aille le plus loin possible. Nous allons sensibiliser les absents du jour, pour qu’ils s’intéressent aux actions que nous allons mener pour le développement de Bondoukou. Nous disposons des moyens intellectuels pour arriver à bon port… » Soutiennent en chœur  les filles et fils du département de Bondoukou qui ont effectué le déplacement. Cet important rendez-vous des ressortissants de du département de Bondoukou a été rehaussé par la présence d’anciens cadres et élus dudit département ; entre autres, M.M Kouakou Dapa (ancien maire), Kouman Jean Baptiste (ancien député) et le ministre Adou Kouadio (membre d’honneur).

EKB

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