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Destruction de l’environnement, exploitation illégale des ressources naturelles, dépossession illégale de terres/ Des crimes bientôt jugés à la CPI #justiceinternationale


– Le ministère ivoirien des Eaux et Forêts interpellé

Abidjan, 20-09-16 (lepointsur.com) La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé le jeudi 15 septembre 2016, qu’il allait commencer à se concentrer sur les crimes liés à la destruction de l’environnement, l’exploitation illégale des ressources naturelles et la dépossession illégale de terres, selon Fondation Thomson Reuters dans sa publication du même jour.

Les dirigeants d’entreprise ou des politiciens pouvaient désormais être tenus responsables en vertu du droit international pour les transactions foncières illégales qui déplacent violemment les résidents suivants le passage, les militants et les avocats ont dit.

Depuis qu’il a été mis en place sous le Statue de Rome en 1998, la Cour basée à La Haye a mis l’accent sur la poursuite des quatre principaux crimes: le génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les crimes d’agression.

Les crimes environnementaux seront désormais pris en compte dans les enquêtes sur les cas qui relèvent de la compétence existante de la CPI, selon Global Diligence LLP, un cabinet d’avocats des Droits de l’Homme basé à Londres, a déclaré dans un communiqué selon la Fondation Thomson Reuters.

Les militants et les avocats des Droits de l’Homme dit que le mouvement reflète une reconnaissance mondiale accrue de la gravité des crimes environnementaux. Il permet également aux victimes de demander justice à travers le système de justice pénale internationale si leurs plaintes ne sont pas entendues par les tribunaux nationaux.

« La CPI est l’adaptation à la dynamique moderne de conflit, » déclare, Alice Harrison, dans le groupe de la campagne britannique Global Witness à la Fondation Thomson Reuters.

« Ce changement signifie qu’il peut commencer à tenir les dirigeants d’entreprise pour tenir compte des terres à grande échelle saisissant et des déplacements massifs qui se passe en temps de paix. »

Le changement intervient avant une décision du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda sur l’opportunité d’enquêter sur une plainte déposée par les avocats des Droits de l’Homme en 2014, accusant des fonctionnaires cambodgiens et hommes d’affaires de se livrer à la dépossession illégale de terres.

Diligence mondial LLP, le cabinet représentant les plaignants cambodgiens, ladite politique de changement de la CPI ouvre la porte pour que l’affaire soit examinée par le tribunal.

Le gouvernement du Cambodge a rejeté l’affaire comme politiquement motivée et fondée sur « faux numéros de personnes qui sont touchées par l’accaparement des terres ».

« L’année dernière a été la plus meurtrière enregistrée pour les militants des droits fonciers avec plus de trois personnes tuées chaque semaine dans des conflits sur le territoire avec des sociétés minières, des bûcherons, des barrages ou des entreprises de l’agro-industrie hydro-électrique », indique Global Witness.

La Fondation Thomson Reuters et lepointsur.com

 

 

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