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Déstabilisation de la Côte d’Ivoire : Voici la nouvelle forme de terrorisme contre l’image en souffrance du pays #Piège


Ibo Lorougnon Aimé a su démontrer que la Côte d’Ivoire demeurait un pays d’hospitalité. (Ph: Le Point Sur)

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 20-2-2017) Après que son image a fait le tour du monde, la présentant comme pays à risque où il faut éviter de se hasarder, la Côte d’Ivoire avait commencé à sortir allègrement de cette position de paria où l’avait placée les crises à répétition qui se sont succédées depuis le décès de Félix Houphouët-Boigny.

Si les lendemains de la crise postélectorale n’ont pas été roses, force est de reconnaître que les nombreux refugiés ivoiriens qui ont trouvé refuge dans les pays de la sous-région ont fortement contribué à salir l’image de la Côte. En l’occurrence, les frasques dont la prostitution, les bagarres et la consommation exagérée d’alcool.

Des pays comme le Togo qui n’arrivaient plus à supporter les comportements déviationnistes des exilés ivoiriens ont fini par fermer les différents camps où ceux-ci étaient refugiés, notamment Avezopo, le plus célèbre. Jetés hors du camp, ceux d’entre eux qui hésitaient à rentrer au pays ont vite fait de se trouver des tuteurs sur place.

C’est ainsi que la famille du jeune Kerim Asmiou accueille environ six ressortissants ivoiriens en détresse. Ils y ont vécu jusqu’à leur retour définitif en Côte d’Ivoire. Avant leur départ, ils ont fait des promesses alléchantes d’opportunités de travail en Côte d’Ivoire au fils de leur tuteur. Au point où l’étudiant qu’il était abandonne  ses études de gestion et empoche les 53 000 Fcfa d’économie de sa mère et s’engage  pour l’aventure ivoirienne.

Avant de prendre la route, il prend le soin d’informer ses potentiels tuteurs en Côte d’Ivoire qui le rassurent. Il embarque alors, tout en maintenant le contact avec eux. Au bout du voyage, il débarque à Abidjan après un long et épuisant voyage. Mais curieusement, une fois qu’il signale son arrivée à ses contacts sur place, leurs téléphones sont désespérément restés fermés.

Kerim Asmiou est ce jeune étudiant qui a été berné par des personnes à qui son père avait donné gîte et couverts.

Déprimé et tombant des nues dans un pays où tout lui est étranger, le jeune Kerim Asmiou est récupéré par Ibo Lorougnon Aimé, Ingénieur informaticien de son état. Celui-ci l’héberge chez lui, le temps d’entrer en contact avec la communauté togolaise et les services de l’ambassade du Togo à Abidjan. Après avoir réussi ces différentes étapes, le tuteur de Kerim Asmiou décide, ensemble avec sa communauté de le faire retourner dans son pays.

Mais contre toute attente, le jeune Togolais y oppose un refus catégorique. Raison évoquée, il souhaiterait rester en Côte d’Ivoire pour se débrouiller à trouver de l’argent afin de s’occuper de sa mère restée derrière lui. Et dans cet élan, il a décidé de s’accrocher à son bienfaiteur. Fort heureusement pour lui, celui-ci est chef d’entreprise et développe des projets dans lesquels il a décidé d’intégrer son hôte.

Mais, pour éviter toute surprise désagréable, Ibo Lorougnon Aimé a souhaité que la communauté de Kerim Asmiou lui délivre une attestation qui l’autorise à l’employer sans crainte. C’est ici le lieu de dénoncer cette nouvelle forme de déstabilisation de la Côte d’Ivoire qui fait entraîner vers le pays des personnes qui finissent par se rendre compte qu’elles ont mordu à un appât qui les perdrait.

Le faisant, ceux-ci ont décidé de montrer que le pays de Félix Houphouët-Boigny n’est plus hospitalier. Heureusement que des hommes de grands cœurs comme Ibo Lorougnon Aimé seront toujours là pour faire mentir tous ceux qui ont choisi de trainer leur pays dans la poubelle.

Idrissa Konaté   

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